Une livre de chair – Shakespeare / En observant Venise M. MacCarthy

 SHAKESPEARE

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  Shylock, I, 3 138

This kindness will I show.

Go to my notary, seal me there

Your single bond, and, in a merry sport,

If you pay me not in such a day,

In such a place, such sum or sums as are

Expressed in the condition, let the forfeit

Be nominated for an equal pound

Of your fair flesh, to be cut and taken

In what part of your body plesseth me.

Shylock

Et que je veux montrer.

Venez chez le notaire avec moi, signez moi

Si vous ne me remboursez pas tel jour,

En tel endroit, là ou les sommes qui seront

Mentionnées au contrat que le dédit

Se fixe à une livre de votre belle chair à découper et prendre

En la partie de votre corps qu’il me plaira

MARY MC CARTHY / EN OBSERVANT VENISE

Ce sont  ces mots « une livre de chair » que Mary Mc Carthy  choisit pour raconter non seulement l’histoire du Ghetto de Venise mais aussi l’essor du Capitalisme à Venise et fait un parallèle étonnant entre l’antisémitisme qui assimile juif et usurier,personnifié par Shylock et la vague de répulsion culminant avec la Ligue de Cambrai au début du 16ème siècle unissant toute l’Europe contre Venise. Elle écrit : « on leur(les Vénitiens)attribuait une ambition sansa limite; ils étaient accusés de charcher à dominer le monde, ce qui semble avoir été bien loin de leurs intention….les termes du Pacte de Cambrai , signé par la plupart des puissances de la chrétienté…est un exemple d’hystérie collective , organisée par un politicien aventurier – l’empereur Maximilien en l’occurrence. » Une véritable guerre sainte fut livrée contre Venise. Le pape Jules II prononça l’interdit contre Venise.

« Les Vénitiens étaient haïs à peu près comme étaient haïs les Juifs… ils étaient haïs, jalouséset le savaient. C’étaient des gens à part… »

Il existait, selon elle, un lien subtil entre les Juifs et ls Vénitiens. Les Juifs avait le droit de constituer des banques de prêt. Les autorités interdisaient qu’ont persécutât les Juifs . Si la République tolérait les Juifs, elle ne le faisait pas gratuitement; Le Ghetto était une invention vénitienne, destiné à contrôler les Juifs et à profiter d’eux. La loi interdisant aux Juifs de posséder de la terre la République louait le Ghetto en augmentant régulièrement le loyer. Les immeubles grandisssaient en étages.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

3 réflexions sur « Une livre de chair – Shakespeare / En observant Venise M. MacCarthy »

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