EGYPTE 2010

La petite ville de Marsa Matrouh n’a pas encore été défigurée par les promoteurs. C’est une cité balnéaire à l’ancienne avec des maisons blanches surlignées de bleu, un peu à la grecque, des ronds-points carrelés de mosaïques multicolores, un marché de légumes et de fruits, coloré sous des parasols et des charrettes à ânes. En cette saison, les plages sont désertes magasins et restaurants pour les estivants fermés.
Samer nous accompagne au marché, il commande, paie (et porte les sacs). Les prix sont fixes et écrits bien visibles . Pour une livre de dattes fraîches, un kilo d’oranges, un kilo de pommes et des bananes cela coûte 15£E (2€). Nous achetons chez l’épicier trois boites de thon, une boite de fromage fondu et 6 bouteilles d’eau : nous voilà parées pour le désert !
Pendant que Samer et les chauffeurs vont au restaurant manger du poisson, nous profitons de la mer sur une plage minuscule au sable très blanc. Deux femmes sont assises sur des chaises en plastique, deux fillettes jouent à s’éclabousser dans l’eau. Je vais me tremper les pieds : l’eau est presque tiède.
Une petite fille nous apporte une chaise, puis l’autre. Sa mère s’est installée sur le rebord pierreux.. Pour remercier on lui offre une sucette au caramel, elle revient avec des chicklets emballés. Échange de sourires. La dame propose sa bouteille d’eau. J’apporte les dattes.