J’avais prévu de visiter les collections du Musée Communal et le Musée Morandi qui se trouvent tous deux dans le Palais d’Accursio, siège de l’Hôtel de Ville de Bologne sur la Piazza Maggiore .
Dans la cour,première surprise : une exposition-photo à l’occasion de la commémoration de l’Unité Italienne « cristiani d’Italia » déroule l’histoire des évènements marquants de ces 150 ans sur une double banderole en rapport avec l’Eglise. En contre-point de Cristiani d’Italia, une autre exposition L’occhio di pais, d’un photographe de l’Unita offre un poi nt de vue décalé incluant les revendications des Femmes. Œil ironique quand il fixe en instantané un religieux qui parie au loto les chiffres de la mort du pape !
L’escalier est monumental, plutôt qu’un escalier, c’est un énorme plan incliné avec des languettes de pierre pour éviter de glisser. Autrefois les attelages pouvaient accéder au premier étage. Je passe devant la fameuse statue de Grégoire XIII, la papauté est présente à Bologne, ayant longtemps fait partie des Etats pontificaux.
A l’étage, une surprise : un concert gratuit.
– Cristofano Malvezzi : Sinfonia a6 intermedio della Pelegrina
– J.S. Bach : O Jesu Christ BWV118
– H.L. Hassler Verbum caro
– Antonio Caldara ; Stabat Mater
Il semble que le Stabat Mater soit de saison : cela fait le troisième que nous écoutons et tous les concerts annoncés par affiche pour la Semaine sainte « Au pied de la Croix » l’ont au programme (un clin d’œil au blog A saut et gambades qui chronique un ouvrage Stabat Mater mais il s’agit de littérature et non de musique.
La salle de concert a des dimensions imposantes, celles d’un palais du 15ème,peints à fresques avec d’imposants tableaux. Nous sommes assises dans les stalles. Dans le morceau de Malvezzi les cuivres résonnent dans la salle, 6 trombones. Puis les choristes prennent place, je reconnais le Bach mais Hassler et Caldara me sont inconnus.
pour le plaisir de partager la découverte d’un musicien que je ne connaissais pas : Caldara Madeleine au pied de la croix
Merci chère Miriam pour tes beaux commentaires.
Comment fais-tu pour voir tous ces beaux films en étant à Bologne que je n’ai jamais vu ? L’an prochain je tenterai d’adapter Cosi fan tutte avec une classe de 3e de Pavillon-sous-Bois, alors l’Italie, ça reste le fantasme absolu, même après avoir vu Pompéi, Florence et Sienne, L’Eclipse et Le Guépard, et lu Les petits chevaux de Tarquinia.
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Cosi fan tutte c’est pour faire du cinéma ou un spectacle lyrique?
Bologne, c’est l’Italie sans les clichés touristiques!
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