Masserie des environs,

CARNET DES POUILLES

 

 

 

Ostuni

 

 

 

 

 

Vendredi, veille de voyage,  jour des révisions:profiter de la Masseria et de ses environs, paresser au bord de la piscine.

Un joli opuscule présente les masserie des alentours. Pourquoi ne pas y faire un tour, visiter un frantoio ?

San Michele , à deux kilomètres, notre route l’effleure avec des halls d’exposition de voitures et de véhicules divers,  mais nous n’avons pas eu l’occasion de voir le centre du village. Quadrillage de rues à angle droit, maisons basses, peu de commerces, une place vide, une église quelconque. Par les journées chaudes, on déroule un store à lames devant chaque ouverture pour aérer sans que la lumière ne pénètre. Le village ainsi obscurci, semble plongé dans la torpeur.

D’Ostuni en direction de Cisterno, suivant la « Route de l’Huile », nous devrions découvrir des masserie intéressantes surtout Carestia . Jusqu’au sanctuaire de San Oronzo – encore lui ! – sur sa colonne, il prêchait sur la place de Lecce, il a également sa flèche à Ostuni en remerciement  de sa protection contre la peste de 1657 – donc jusqu’au sanctuaire, tout va bien. La route grimpe sur l’arête des collines, en balcon dominant la plaine côtière cultivée d’oliviers, traversant un maquis. Ce n’est pas là que nous trouverons les belles masserie. Puis, la route tourne, encadrée par deux murettes dans une campagne quadrillée de murs de pierres sèches parsemées de trulli dans les jardins et parmi les amandiers et les figuiers. La terre est rouge. L’ensemble des couleurs est charmant. Nous arrivons dans les faubourgs de Cisterno, nous retrouvons les panneaux balisant la  « Route de l’Huile » qui nous mènent dans la cour d’une exploitation moderne avec des hangars métalliques et des murets cimentés.

De retour vers Ostuni sur la route principale nous nous détourons pour découvrir des contrade, petits hameaux cachés par les oliviers touffus. Cette campagne est beaucoup plus habitée qu’il n’y paraît. Partout des panneaux « vendesi », toute la campagne est à vendre. Exode rural ? ou afflux des touristes ?

On s’entête, tout un grand tour sans même voir une seule masseria !  Nous reprenons le circuit à Ostuni jusqu’à San Oronzo. Tout de suite à droite, un bâtiment coiffé d’évêques et de saints émerge de la végétation. Pas un panneau ! Le chemin est caché. A côté de la  Masseria, une usine de conserves alimentaires. Deux employés, coiffe blanche sur la tête font une pause. Je les interroge : « pas de visite ». Devant le porche .Deux chiens sont couchés. Nous ne verrons pas les arcades ni la cour paysagée, ni la loggia décrites dans la brochure.

Retour à Ostuni chez le photographe, « ma » marchande de journaux n’a pas reçu le Monde.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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