musée archéologique de Filippi

CARNET MACÉDONIEN

 

Terracotta

Les collections sont très bien présentées : sol en marbre, murs gris neutre vitrines modernes et un luxe d’explications que je survole à regrets. Le musée ferme à 15 heures. La première salle est consacrée à la Préhistoire : il y a de nombreux pétroglyphes dans la région et au dessus du site de Philippi : scènes de chasse. On voit un très joli cerf gravé. Le site de Dikili Tash a livré de nombreux témoignages de l’occupation néolithique : petites figurines en terre cuite, figurines féminines (déesses-mères ?) ou représentant des animaux.

Artémis

Krinidès fut fondée en 359 av JC par des colons venus de l’île voisine de Thassos –stèles funéraires visibles au Musée – Après la prise d’Amphipolis par Philippe II (356) ce dernier donne son nom à la cité (359-336). Philippe fut assassiné au cours de noces de sa fille à Aiges.

La grande salle suivante se partage entre la période hellénistique (330 – 1er siècle av JC) et la période romaine.  J’ai aimé la borne triangulaire d’Hécate, protectrice des carrefours – représentée sur 3 faces. Au fond de la salle les trois statues de Nike ornaient le fronton triangulaire du Bouleutérion. De taille humaine, vêtues de draperies compliquées. Je ne peux m’empêcher de penser à la célébrissime Victoire de Samothrace et au livre de Takis Théodoropoulos. Dans la partie romaine, je m’arrête aux portraits de romains, je remarque un Trajan jeune.

romaine

La Bataille de Philippi est expliquée en détail (42av JC)

A l’étage c’est Philippi chrétienne qui est reconstituée avec des tableaux des plans et des silhouettes des basiliques. La basilique A, très romaine avec son toit à deux pans, la C avec ses coupoles. Les panneaux de marbre sont remontés avec les symboles chrétiens du Poisson, du Bon Pasteur, et du Dauphin (salvateur). La période de prospérité de Philippi se déroula au 2ème et 3ème siècle après JC. En 620, un séisme dévastateur signe sa ruine. Au 7ème siècle, les habitants quittèrent la ville.

J’ai fait une belle salade grecque avec la tomate charnue énorme,  les cubes de féta et des olives violettes. Nous déjeunons dans le petit jardin sous le cerisier.

Heures grecques ! Nous nous « jetons » (comme dans la cassette Assimil) sur nos lits pour la sieste, courte mais de sommeil profond. Il fait 35°.

 

 

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « musée archéologique de Filippi »

  1. Trenet et Artémis, non dans un musée mais dans un jardin extraordinaire :

    – « … nous préférions Artémis et moi
    La douceur d´une couchette secrète
    Qu´elle me fit découvrir au fond du bois
    Pour ceux qui veulent savoir où ce jardin se trouve
    Il est vous le voyez au cœur de ma chanson
    J´y vol´ parfois quand un chagrin m´éprouve
    Il suffit pour ça d´un peu d´imagination… »

    J’aime

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