Veria – Musée byzantin

CARNET MACEDONIEN

Musée byzantin de Veria

 

 A Veria, il faut choisir entre les musées (byzantin ou archéologique)

Le Musée Byzantin est installé dans un ancien moulin, bâtiment industriel du 19ème siècle.

Les collections sont présentées sur 3 étages tandis qu’au rez de chaussée une belle exposition de peinture contemporaine commémore les 100 ans de la Libération de Veria (devenue grecque en 1912).

Le plasticien Christos Bokoros a utilisé des planches brutes sur lesquelles il a peint des cierges très minces projetant la lumière mais aussi la suie, ou des flammes sur une planche rouge et une noire assemblées, sur une mosaïque avec des drapeaux (drapeau anglais, faucille et marteau, soleil macédonien, ou une surimpression blanc sur blanc de Liberté ou la Mort. A l’accueil du Musée l’hôtesse  nous offre une collection de cartes postales.

photos via http://dornac.over-blog.com/article-constantin-cavafis-cierges-103103326.html

Les collections byzantines sont composées surtout d’icônes, icônes bifaces curieuses. Elles sont très bien mises en valeur. Un plancher de verre permet d’enjamber une mosaïque. Au 2ème étage, le thème est « Byzance après Byzance » la Macédoine, culturellement très liée à Constantinople, fut conquise par les Ottomans avant la Prise de Constantinople. Des écoles de peinture se sont développées à Veria mais surtout à Kastoria(15ème – 16ème ) enfin, Ecole Crétoise (17ème – 18ème )que nous avons vue en Crète et à Corfou.

Un intérieur d’une riche maison est reconstitué avec des peintures de bateaux, Alexandrie, Venise ou Constantinople. Nous avons vu des peintures analogues en Bulgarie à Koprivichtitsa. En dehors des icônes on voit des plaques de marbre sculpté et de la vaisselle.

Veria : maisons balkaniques

Les petites rues de la Vieille ville sont tortueuses et étroites, peu praticables en voiture ; Nous arrivons dans une impasse très en pente. Marche arrière hasardeuse. Un homme sort d’un restaurant pour guider la manœuvre. Une fois sortie d’affaire, nous allons boire un pot dans son très joli café en terrasse dominant la rivière. Sur les tables du basilic en pot, sur les rebords, toutes sortes d’aromates, romarin, petits piments, laurier. Comme on commandé de l’ouzo, on apporte des mezzés : un petit pain chaud, des anchois, une macédoine, du pastrami sur un lit de tomates, cornichon malossol.  A l’étage, A l’étage, la salle du restaurant est très contemporaine, gris et noir avec des tableaux. 8€, un peu cher mais le cadre compte !

Dimanche après midi, difficile de trouver une boutique ouverte, même pour 2 yaourts ! A Naoussa, dans la pâtisserie luxueuse, on achète deux cornets feuilletés fourrés à la crème anglaise.

La piscine est très fréquentée, le parking, complet. Le ciel est gris. Le vent se lève apportant une pluie de feuilles de platane sur le bassin. Le tonnerre se fait entendre. L’orage a chassé les baigneurs. D’ailleurs, ils ne venaient pas à la piscine pour nager, mais pour manger  un snack, jouer aux cartes ou au tavli. Quand j’émerge de la sieste, la piscine est vide et je nage mes trente allers-retours.

 

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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