CARNET SICILIEN 1998

Vol Alitalia: CdG/ Rome/Catane
CdG vol 7H50 – Rome à 10 H. L’avion pour Catane a plus d’une heure de retard. A 14H14, nous attendons les bagages sans avoir encore déjeuné. Le ciel est couvert, l’atmosphère, saturée d’humidité.
Notre carrosse est une Polo verte.
En route vers Syracuse
Nous rejoignons Syracuse par une sorte d’autoroute. La végétation est exotique : eucalyptus, mimosas croulant sous les grosses boules jaunes, inodores malheureusement. Orangers, glycines et bougainvillées sont en fleurs. Sous le ciel tellement gris, les couleurs sont éteintes. Le relief me surprend : une vallée est creusée dans la pierre blanche et sèche: peut être une carrière?
A l’entrée de Syracuse, les tuyères des raffineries, ne rendent pas les abords de la ville engageants. De plus, la pluie se met à tomber.
Ortigia
Sous la pluie, Ortigia – est l’île sur laquelle est bâtie la vieille ville. Le long de la mer, une promenade est bordée de ficus énormes.
La fontaine Aréthuse est peuplée de canards. Nous y découvrons nos premiers papyrus. Elle n’est pas extraordinaire, son nom me plait et me semble très poétique.
La Porte Marine est finement ciselée.
Les façades des palais sont surchargées de balcons, de moulures. Mais derrière la façade, l’immeuble tombe en ruine et la nature reconquiert ses droits : les plantes colonisent les corniches et s’insinuent dans les fissures. Je garde les yeux levés pour ne rien perdre des décorations, des moulures, des sculptures, des têtes grimaçantes. Si la lumière n’avait pas été si triste, j’aurais fait plein de photos.

Nous entrons dans la Cathédrale pendant la Messe. De nombreuses personnes vont communier. La façade baroque, très surchargée, contraste avec l’intérieur sobre. A l’arrière, les colonnes antiques sont imbriquées dans la maçonnerie du mur massif.
J’achète une glace aux amandes sur la place.
Vers 18H, les rues s’animent, la pluie a cessé, et tout les Siciliens sortent. Nous rentrons fourbues