CANARIES 2005
Retour à Tenerife – la Laguna

Nous sommes déçues de ne pas trouver le beau temps que nous espérions. Aux premières lueurs du jour la montagne prend de vives couleurs : les rayons du soleil arrivent obliquement de dessous les nuages. S’il pleut encore ce matin, autant prendre le ferry de midi et visiter La Laguna.
10h45 sur le port de San Sebastian. Tentons une visite au parador mais nous n’osons pas entrer dans les jardins. A l’entrée de l’hôtel, je marche dans une épaisse flaque de boue : ce qui met fin à mes atermoiements. Nous aurions mieux fait d’aller directement à la plage où je fais un passage express pour nettoyer mes bottines.
Hydroglisseur

La traversée à l’arrière de l’hydroglisseur est très agréable. Je regarde s’éloigner La Gomera derrière le sillage d’écume; Les salons sont luxueux je me laisse tenter par un maillot de marin à rayures bleu turquoise et blanc censé mettre en valeur le bronzage quand nous retournerons lundi au collège.
En bus en taxi
Les Ferries Olsen affrètent des autobus pour rejoindre Santa Cruz. C’est très pratique, le petit chariot de la consigne à bagages est garé à l’arrêt du bus .Il y a très peu de passagers dans le pullman. Nous squattons la banquette arrière et mangeons la salade achetée dans le bateau. L’autoroute suit la côte sud dans un paysage morne et monotone gâché par des installations industrielles et des chantiers que nous avions devinés du taxi à l’arrivée dans l’île. Les villages sont moins nombreux que sur la cote nord. J’observe quelques figures d’érosion intéressantes mais peu lisibles.
Le trajet en taxi de la gare routière de Santa Cruz à la pension Medina à la Laguna est sympa. Le chauffeur est une femme, plutôt bavarde. La pension Medina est située dans un quartier excentré à la Cuesta. Pour 24 euros nous avons une chambre propre. Malheureusement nous sommes loin du centre ville, dix minutes à pied pour rejoindre la Carraterra General puis la Guagua 014. On se trompe. Nous attendons une guagua qui n’arrive pas au bord d’une large avenue déserte. (Ce n’est pas la Carratera General non plus mais il n’y a personne pour nous renseigner)On prend un autre bus qui fait le tour des banlieues de La Laguna.
Le centre de la Laguna, classé au patrimoine Mondial

Le centre de La Laguna est classé au patrimoine de l’Humanité comme ensemble architectural remarquable de la colonisation espagnole. Mais il est petit, il suffit de deux rues pour en faire le tour. Nous admirons les portails monumentaux de belle pierre de lave très sculptés à la mode espagnole se détachant sur un crépi coloré de jaune, bleu, rose. Le couvent a de curieuses tours carrées en bois grillagées comme des moucharabiehs, qui ont sans doute la même fonction.
Dans les boutiques, ce sont les soldes. Dominique se trouve de jolies chaussures fines. Je me laisserais bien tenter par des jeans à 3 euros mais je n’ose pas les essayer. Dommage celui que j’achèterai le lendemain à l’aéroport à la même taille ! Nous reprenons la guagua à la tombée de la nuit après avoir acheté des empenadas délicieuses qui nous rappellerons les vacances en Galice.
Un boucan infernal
La pension Medina est propre, l’accueil sympathique, l’environnement nous avait paru à l’heure de la sieste tranquille. Mais c’était sans compter sur le vacarme typiquement espagnol ! Au rez de chaussée, il y a un bar qui ne semble jamais fermer le soir. Des chiens aboient sans répit, ils couvrent le bruit de la télé. Passé minuit, nos voisins rentrent et allument leur télévision si fort qu’il semble qu’elle est dans notre chambre. Il nous faut nous lever à 5h30. Nous passons une nuit presque blanche.
La Laguna doit être bien belle à visiter !
Ah ! j’ai bien ri de votre nuit à la pension Médina ! (pardon) peut-être que les habitudes locales sont de bien consommer au bar pour pouvoir ensuite dormir passablement émeché ?
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@philfff: les Espagnols n’ont pas besoin d’être éméchés pour être bruyants!
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