
Lough Hyne
Ce lac a la particularité d’être salé et de contenir une faune étonnante d’anémones de mer et d’oursins tropicaux. C’est une réserve étudiée par les scientifiques depuis le 19ème siècle.
Encaissé dans une forêt de feuillus – très beaux hêtres – et conifères.
A la sortie du gîte je prends la petite route balisée N°2 à l’intention des cyclistes (deux VTT sont à notre disposition au gîte mais ils sont grands et lourds et les pentes sont raides, je n’imagine pas les grimper sans entrainement préalable). Elle s’élève à flanc de colline dans des prairies à vaches où sont dispersées des fermes. De très belles vues s’étendent sur les falaises et la mer. J’en viens à douter de l’itinéraire. Deux jeunes à bord d’une auto rouge me confirment que j’arriverai bien au lac « mais c’est loin ». Enfin une boucle en descente arrive à des maisons. Le lac brille au loin. A une fourchette je doute. La route s’engage alors en sous-bois très touffu. Le lac est à mes pieds, une dizaine de mètres plus bas – inaccessible – Retour au bercail après une heure et demie d’une très belle promenade
Tregumna
Tregumna au bord de l’eau n’est pas répertoriée dans les guides et dépliants. Sur la carte elle semble très proche 7km dit Madame GPS – qui connait – 20 minutes selon elle, par des chemins creux bordés de fuchsias en montagnes russes. Impossible de croiser un autre véhicule ! A l’aller on ne rencontre personne, au retour vers 17h30 il faut faire assaut de politesse. La règle « priorité au véhicule montant » ne s’applique pas. C’est celle – également écossaise – du passing place qu’on utilisera. Le véhicule le plus proche d’un endroit élargi, recule. Les locaux connaissent les emplacements, pour nous c’est moins évident. Le problème survient quand se présente un 4×4 vraiment large ou une camionnette. A très petite vitesse, nous atteignons Tregumna qui a une très petite plage de sable surveillée par deux maîtres-nageuses avec des drapeaux jaune/rouge qui permettent la baignade (pas de drapeau vert comme chez nous). Un peu plus loin, sous des maisons de vacances il y a une autre crique (accès délicat) où il n’y a personne. La route continue en corniche (coupant le cap de Toe Head – jusqu’à Castletownhend. Nous admirons, les falaises les îlots, arrivons sur une grande plage où – enfin je me déchausse pour un premier bain de pieds en pensant par moi-même que c’était plus agréable au Sénégal !
Au B&B proche du gîte, le jardin Rosewood est ouvert à la visite (payante). Il est ravissant avec sse petites serres fleuries, ses tables pour le thé et ses allées bordées de buis. Il n’y a personne. Un chien aboie à l’intérieur de la maison et on n’ose pas poursuivre la visite.
Alors qu’on se préparait à diner d’eggs and bacon – bacon artisanal pas rose vif comme chez nous plutôt beige avec une jolie bordure de gras et de pain au raisins , il me revient que nous avons oublié de payer le péage de M50, le périphérique de Dublin. Il ne nous reste que 30 minutes pour nous acquitter de ce devoir à la payzone la plus proche. Retour dare dare à Skibbereen. J’entre dans un pub, tout le monde paie par téléphone sur eflow (mais il n’y a pas de wifi au gite) à la station service il y a une payzone. 7h55, à 5 minutes près je m’acquitte de la grosse somme de 3€10. Mission accomplie à temps !
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