CINEMA
C’est un très beau film, un film étonnant, troublant. On croit voir des images en Noir et Blanc, et, parfois la couleur l’éclaire. On croit saisir les personnages, Anna, la fidèle fiancée de Frantz, soldat allemand mort au front, Adrien son ami français venu fleuri sa tombe, le père inconsolable, droit comme un if, qui chasse Adrien de son cabinet, la mère tendre et attentionnée…
On croit comprendre, la vanité de cette guerre où les puissants, les pères ont envoyé à la boucherie les jeunes, innocents. On croit voir poindre la revanche dans la taverne dans les réunions de patriotes, au café quand on chante la Marseillaise.
On imagine un amour neuf, comme une réconciliation, une promesse de paix.
On découvre le mensonge d’Adrien, le remords, et à nouveau le mensonge d’Anna, la trahison… la folie.
Quand on croit avoir saisi les clés, les symboles, on se rend compte que ce n’est pas ainsi.
Seul, Frantz, pourrait peut être raconter la vérité, faire la paix, pardonner.
As-tu aimé ? Je ne suis pas très tentée par ce film.
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@Aifelle : j ai bien aimé
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je suis un peu réfractaire à ce type de film alors j’hésite même si les critiques sont plutôt bonnes
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Bonjour Miriam, j’hésite à aller le voir mais ton billet m’y inciterais. Bon dimanche.
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La dernière fois que j’ai vu Ozon il m’avait agacée. Mais celui-là paraît intéressant.
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Un film sublime. Ernst Lubitsch en avait déjà produit une magnifique version intitulée « l’homme que j’ai tué ».
Bravo pour cette chronique qui rejoint la mienne.
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