CAP VERT 2002

Tarrafal semble être au bout du monde,. Ville sans queue ni tête, une promenade le long du port, une rue large bordée d’acacias perpendiculairement à la mer allant jusqu’à de la mer à l’église. Ailleurs, les maisons sont construites n’importe comment sans former des rues bien définies. Procession interminable des enfants qui portent des bidons et des seaux allant aux fontaines publiques.
Nous cherchons une plage vers le nord. Marchons environ deux kilomètres pour arriver sur une magnifique plage déserte de sable noir réputé guérir les problèmes articulaires. Un seul rouleau, véritable mur liquide vert, lisse, s’enroule avant de venir se fracasser, très impressionnant d’autant plus que le reflux est très fort. Je me cramponne en enfonçant mes pieds dans le sable mouillé pour ne pas perdre l’équilibre. Quand la vague se retire, l’eau m’arrive tout juste au dessus des chevilles . C’est très agréable de sentir ce sable mou sous mes pieds.

En ouvrant la porte sur le couloir pour faire un courant d’air et avec l’aide du ventilo, il fait presque frais . La veille nous avions été surprises par la chaleur pour la première fois au Cap Vert
Jeux d’enfants sur la plage

La plage de Tarrafal, ce matin, était vide. Elle nous avait paru sale et triste. A quatre heures de l’après midi elle est remplie de gamins qui ont bricolé des planches de surf très ingénieusement : une dizaine de bidons rectangulaires vides dans un sac de maïs en plastique, une ficelle et deux bâtons forment un flotteur rigide . De belles vagues déferlent avec une belle écume blanche sur laquelle ils se laissent glisser. Les vagues sont moins puissantes et je suis en confiance avec tous les enfants. Je m’amuse beaucoup à sauter dans les vagues. Sur le sable, le spectacle est partout : les surfers, les petits avec ou sans slip noirs se roulent dans le sable noir . Certains jouent au cerceau avec des jantes de roues de vélo. L’un d’eux est très rigolo avec son slip qui lui tombe aux genoux, tout couvert de sable, et sa bouille effrontée. Vers six heures les adultes arrivent, des jeux de volley s’organisent. A un moment tous les occupants de la plage convergent vers une bagarre, on sépare les combattants.

Nous rentrons pour nous installer sur la terrasse en compagnie du chien Orféo attendre que le soleil se couche sur les îlots. Au dernier moment la boule jaune avant de virer au rose disparaît dans la brume . L habitants ont la promenade sur la route qui longe la mer. Les bateaux rentrent au port, les pêcheurs sur leurs petites barques . Des filles font une partie de foot.
je crois que bientôt je viendrai ici plus pour les aquarelles que pour les photos
tu ne songes pas à en faire un recueil ?
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@dominique : il n’y ap pas tant d’aquarelles pour les réunir en un receuil merci pour les compliments
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Je vois que tu as une autre admiratrice de tes aquarelles.
je n’ai jamais fait de voyage pour me baigner. Finalement, je n’aime la mer que pour les paysages !
Un chien qui s’appelle Orfeo … très poétique !
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@claudialucia : il va falloir que je me remette à peindre, c’était dans mes plans de retraite mais en ce moment je n’ai pas une minute à moi
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