33. San Nicolau

CAP VERT 2002

 

Dès six heures je m’installe à la fenêtre;

Tarrafal est éveillée depuis un bon moment. Des groupes d’hommes passent en bavardant très fort. Quelques femmes portent des bassines. Je contemple, l’usine de l’autre côté de la route : des murs jaunes enferment une aire carrée de ciment légèrement en pente, au fond un bâtiment bas aveugle couvert de tôle surmonté par une imposante cheminée. Quelques objets : deux filets, un chaudron. Sur l’aire, hier, des ouvriers ont répandu et ratissé ce qui me paraît être du gravier. A quoi cela peut il bien servir ? Aquinino lèvera peut être ce mystère ?

De quoi vivent ces gens?

D’ailleurs, toute l’agglomération de Tarrafal me renvoie à cette question. De quoi vivent ces gens ? Evidemment de la pêche, je ne vois aucune industrie et nous sommes en plein désert. Mais ce n’est pas si évident si je compare le nombre de barques avec celui des autres ports que nous avons visités, à Tarrafal de Santiago surtout où nous avions eu tant de plaisir à aller voir le retour des pêcheurs.

La ville s’agrandit, il semble qu’on cultive ici les maisons qui poussent anarchiquement. Certaines sont fort imposantes et plutôt bien construites. Est ce l’argent de l’émigration américaine ? Dans son bureau du Magasin Général, Aquinino affiche ses diplômes de Los Angeles,. Chez Alice? où j’ai acheté du poisson et du riz hier soir, un jeune, pas du tout surpris de mon exigence de « take away» m’a répondu en parfait américain. Le bâtiment peut il être considéré comme la plus grande industrie locale ?
En tout cas, il faut bien loger ces gens et cette foule d’enfants.

petit déjeuner américain

Le petit déjeuner est servi dans la cuisine de l’appartement d’Aquinino, vaste cuisine américaine, made in USA avec tout l’équipement moderne, micro onde, robots ménagers, batterie de cuisine, au grand complet, décor de bon goût, la femme d’Aquinino très discrète, ne parlant que le Portugais, nous laisse en compagnie d’un autre locataire, sur la table papaye et gâteau.

Courses

La banque est une école de patience, elle ouvre à 8heures, mais à 8h30 tout le monde est assis à attendre que les employés s’installent.

Nous avons un magnifique 4×4 noir avec une capote rose, cela change la vie !

 

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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