CARNET MALTAIS

6h50 : Vol Transavia. L’avion quitte son parking à 6h52. Belle ponctualité !
Deux pointes noires émergent de l‘édredon des nuages : la Corse ! Peu de temps après, la mer dorée brille dans une baie arrondie. Un îlot est réuni à la terre par un tombolo qui referme une lagune : la Maremme ? Les nuages reviennent et ne se déchirent qu’à proximité de la Sicile, l’Etna se profile, immanquable dépassant des nuages. Le capitaine annonce qu’il amorce la descente. Je reconnais Palerme et sa baie jusqu’à Cefalu. Nous survolons la Sicile brûlée par l’été et, déjà, découvrons Malte.
Nous sommes saisies par la chaleur : 11°C à Créteil, 29°C à la descente d’avion.
9h20, les bagages arrivent très vite. Notre voiture attend sur le parking. Le plan de Ma10lte donné par le loueur est sommaire. Nous avons bien le GPS mais nous ne trouvons pas l’embout qui se raccorde à l’allume-cigare. Nous suivons des panneaux avec un symbole de bateau espérant que c’est le du ferry pour Gozo. Nous arrivons au Port franc derrière une file de camions. Pause. On retrouve l’adaptateur et se laisse guider par Madame GPS sans un regard à la carte.

L’île est singulière, très construite. Les villages se succèdent. De grosses coupoles dépassent des maisons basses en pierre jaune. Peu de cultures, quelques serres en plastique. En une heure nous avons traversé toute l’île de Malte sans rien voir, trop abruties pour regarder. Aux environ de Saint Paul’s Bay, il nous vient une envie de mer. Nous achetons des salades dans le supermarché d’un hôtel résidence. Tout est écrit en danois (ou en norvégien) les O sont barrés. Sous vide, délicieuses mais chères salades !
Une route de traverse est encadrée de murettes. Trois épouvantails très réussis sont adossés au mur de pierre. Photo et retour à la route principale. La Tour Rouge est plantée sur une colline. On ne l’atteindra pas. Du parking dominant Paradise Bay on découvre la plage bien nommée aux eaux cristallines. Un restaurant bar a installé des tables à l’ombre, on pourrait y manger ou déguster des smoothies. Sur la plage on loue parasols et lits de plage sans aucune obligation. Je regrette que mon maillot soit enfoui dans les profondeurs de ma valise bien remplie.

Cirkewwa et la gare des ferries est proche. Un grand bâtiment abrite une cafeteria et une salle d’attente pour les piétons. Il suffit de garer la voiture dans la file et d’attendre. Pas de billet, on paie au retour. Pas d’horaire indiqué. Le ferry part toutes les 45 minutes. Nous mangeons les salades dans la voiture. L’embarquement est rapide. Le ferry double Comino, l’île déserte portant seulement une belle tour carrée et un hôtel. On devine le Blue lagoon à sa couleur et on voit les grottes dans la falaises.

La côte s’approche déjà, un plateau construit ; Trois églises se détachent des maisons. Elles paraissent gigantesques. Elles le sont !

Le GPS prend les rênes des opérations « tournez à droite ! » « tournez à gauche ! » nous lui obéissons aveuglement faute de carte routière digne de ce nom. La conduite est stressante, les routes étroites et sinueuses. Comme Malte, gozo est très urbanisée. On passe d’un village à un autre sans s’en rendre compte ; Dans les villes les sens interdits provoquent des changements de direction inattendus. Il faut contourner les voitures mal garées, laisser passer l’autocar, et bien rester à gauche. J’ai les yeux fixés sur le GPS et Dominique sur la circulation. Si bien qu’on n’est pas d’emblée séduites par les belles maisons de pierre jaune aux balcons à balustre ou en fer forgé ou aux bow windows de bois comme dans les maisons turques. Nous contournons une belle fontaine sans avoir le temps de l’admirer et arrivons par surprise à Xlendi à 15h30.
Ah Malte ! Tu me donnes envie d(y retourner Miriam !
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