A pied sur la voie verte jusqu’à Amélie/ balade en auto à Fontfrède

CARNET CATALAN

Amélie les bains : cure

Une voie verte, cycliste et piéton, relie Argélès à Arles- sur-Tech, empruntant l’ancienne voie de chemin de fer entre Reynès et Amélie-les-bains. Par un soleil splendide et une température printanière (enfin !). J’ai franchi le Tech sur le pont métallique et marché sur le ruban de ciment avec pour seules rencontres quelques cyclistes, une marathonienne et son entraîneuse (à vélo). 6 km environ très facile et très agréable traversant plusieurs fois le Tech. A l’arrivée d’Amélie-les-Bains le parcours retrouve les rues de la ville. Je termine sous les platanes de la promenade du Mondony sous l’hôpital militaire abandonné.


Déjeuner sur la table dans le jardin du gite.

Au dessus d’Amélie

Fontfrède

on monte au dessus de Céret

En montant la Rue des Evadés un panneau routier indique la direction de Fontfrède, 11km (en vrai 14). La route grimpe, très tortueuse, bordée parfois d’un petit parapet de granite. Les vues panoramiques sont somptueuses, sur la montagne et sur la mer. Nous roulons dans les chênes verts, des bruyères arbustives, très hautes, qui fleurissent blanc. Quand on s’élève dans la montagne, on arrive dans une forêt hivernale de châtaigniers. Ces derniers sont très touffus, des rejets très hauts et peu de gros arbres. Ils semblent en bien mauvais état, l’écorce se décolle par plaque sur les troncs et de nombreuses branches se dressent blanchies et desséchées. Que leur est-il arrivé ? Peut être quand le printemps avancera ceux qui reverdiront donneront une impression moins pénible. C’est une forêt privée du Mas costello. La route est très étroite et pleine de nids de poules (les souvenirs d’Albanie reviennent).

Ver! Fonfrède presque une piste!

Nous passons un col à 860m avec une intersection : la route vers Maureillas. La route est encore plus étroite et passe dans la très haute futaie. Enfin : la Fontaine de Fontfrède (1021m) avec un parking d’où partent des randonnées, celle des Trabucayres les contrebandiers et les bandits armés de tromblons. La stèle des Evadés rappelle les souvenirs de la Seconde guerre mondiale quand les juifs voulaient passer en Espagne.
Le sommet est tout proche, (1093 m), un sentier mène à un col à 900m je grimpe, mais les première gouttes me font descendre. Ce n’est pas de la pluie, de la neige ou de la grêle. Les hêtres et les pins succèdent aux châtaigniers.


Nous rentrons par Maureillas, le parcours est interminable. La route remonte, dessert de très gros mas qui semblent perdus dans la montagne. Comme la pluie a cessé je marche sur la route dans la forêt de châtaigniers. La route D13F a le même numéro depuis Céret mais elle fait un circuit vers la frontière, on se dirige vers le sud ou vers l’Est alors que Céret est au Nord-Ouest.

 

Quand nous rentrons au gîte, le soleil est revenu et j’installe l’ordinateur sur la table de jardin.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :