Apollonia – Katavati, Chrysopigi, Apokofto

CARNET DES CYCLADESSIFNOS

Au dessus d’Apollonia

Apollonia

Sentier n°3 Apollonia – Plati Giallos (7.6 km 2h30, facile)

topo-guide sifnos-trails ICI

Les villages sont des pièges pour les randonneurs ; Le départ du sentier n°3 sur la place centrale d’Apollonia est bien signalé (comme les autres sentiers) mais après, plus rien, ni balises, ni piquets. Je traverse Apollonia par la rue piétonnière bordée de boutiques pour touristes et de restaurants et d’églises, à la sortie : rien ! Je demande mon chemin dans un café : « pourquoi ne prenez-vous pas l’autobus ? » « pas de sentier ! marchez sur la route ! » « Demandez à la station-service ! » sont les conseils que j’ai obtenus.

Retour sur la place, j’essaie une autre rue, toujours pas de balises ; j’entre dans un nouveau café ; personne ne connait.

aire de battage

Sur la place pour la 3ème fois, j’essaie une 3ème rue qui monte par des escaliers interminables. Ici c’est balisé. Mais est-ce le sentier n°3 ? j’espère trouver un panneau ou une carte à la sortie du village, une bifurcation peut être.

La campagne est très jolie. Les maisons blanches dans les jardins fleuris sont accompagnées de figuier ou de vigne, ou de citronniers. Des pigeons sont perchés sur un pigeonnier. Je trouve une aire de battage ronde près d’une maison. Au détour d’un mur, je vois le ferry qui s’éloigne du port de Kamarès. La baie de Kamares est à ‘opposé du sentier n°3 ; peut être suis-je sur le N°7, ou sur le 6 ? ou sur le 10 qui descend à Kamares ?

pigeons et pigeonnier

Il est plus prudent de retourner sur la place d’Apollonia où Dominique viendra me chercher.

Puisque je n’ai pas trouvé le sentier, nous pouvons aller en voiture à Plati Gialos.

Katavati

Katavati : moulin

Ce petit bourg situé à un carrefour au centre de l’île, curieuse possède 4 supermarchés. Ce n’est pas un village touristique. Ici les maisons sont habitées, fleuries selon la fantaisie des habitants qui font des courses, pas comme les touristes qui se nourrissent au restaurant. La place de l’église est paisible et jolie, décorée avec une meule transformée en table et des mortiers de pierre.

Plati Gialos semble être une station balnéaire bâtie le long d’une grande plage. Trop urbanisée pour nous.

Chrysopigi

Chrysopigi

Nous lui préférons la petite plage de Chrysopigi aperçue hier. La descente st spectaculaire, je descend à pied , appareil photo prêt à chaque tournant.

Le gardien qui vend les cierges raconte l’histoire de l’église. Elle fut fondée en 1650. A l’époque, cette partie de l’île n’était pas habitée. Il n’y avait rien. Les pêcheurs venaient parfois mettre à l’abri leurs barques près de l’îlet et y avaient construit un abri. Deux d’entre eux, le jour de l’Ascension, découvrirent une icone en lévitation et décidèrent d’élever une église à la Vierge. L’un des deux pêcheurs se fit prêtre. La Vierge offrait sa protection aux pêcheurs ainsi qu’une protection à l’île contre les pirates qui convoitaient l’or des mines de Sifnos.

Apokofto

14Plage d’ApokoftoCette petite plage est ombragée par de beaux tamaris. Deux tavernes y sont installées. Nous choisissons la plus grande sous les tamaris. Il souffle une « jolie brise » qui agite l’eau. Les vagues me découragent et il fait très frais à l’ombre.

Le garçon, très aimable nous installe sur la meilleure table mi-ombre, mi-soleil. Vers 13h30, nous demandons le menu. On apporte à la table voisine (des allemands qui parlent grec) des plats étonnants que je ne trouve pas sur le menu. La dame me conseille d’aller faire un tour en cuisine et de choisir ce qui me plait dans les casseroles. Poivrons et tomates farcies rebondies semblent fameux, les aubergines farcies recouvertes de fromage me tentent. Je commande les dolmades de chou, nappées d’une légère sauce blanche au citron, délicieuses et originales. Je termine avec un café frappé.  C’est la cuisine la plus raffinée que nous avons mangée à Sifnos.

Un gros nuage d’orage s’est formé. Il est temps de partir avant que la pluie ne nous chasse. Il pleut dru pendant moins d’une heure ; Quand nous rentrons à Kamares, l’averse est déjà terminée.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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