J’aime qu’un film me transporte très loin dans l’inconnu , et le dépaysement fut total!
Sébastien est un ami qui a fondé Voix Nomades où mon premier blog fut hébergé et qui était une communauté chaleureuse que j’ai quitté à regrets.J’ai suivi de loin ses explorations andines et j’ai beaucoup aimé son livre chez Transboréal : L’Appel de la Route ainsi que son premier film La Voix des Andes.
Nada queda sino nuestra ternura met en scène des Indiens après les « violences » : guérilla entre le Sentier Lumineux et les forces armées régulières – ou plutôt des femmes victimes de cette guerre.
Ni le réalisateur, ni les femmes ne prennent parti clairement pour les « terroristes » ou pour les forces gouvernementales. Elles fuient la violence, les fusillades, et semblent victimes involontaires d’enjeux qu’elles ne saisissent pas. Pour elles, il n’y a que fuites, massacres, charniers et destructions. Pourtant nous ne les voyons jamais abattues. pour se donner du courage elles chantent.
Il y a beaucoup de musique dans ce film. Chants de révolte. Folklore mais pas que, le rocker ancien policier, chante une musique électrique.
Il y a beaucoup de pauvreté, beaucoup de souffrance et toujours la dignité de gens debout qui marchent, franchissent des ponts sur des abîmes, voyagent, s’entraident.
Beaucoup d’émotion
Il me faudrait me documenter davantage pour tout comprendre. Mais ce n’est pas nécessaire pour apprécier ce film sensible et si beau.
Merci Sébastien!
J’ai pas mal de romans sur les indiens qui m’attendent dans ma PAL. Je note ce docu dont je n’avais pas du tout entendu parler.
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C’est un film récent ? Il faut que je vérifie s’il est à l’affiche chez moi.
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@Aifelle : je l’ai vu dans le cadre du Festival des Etudiants Péruviens, je ne pense pas qu’il tourne actuellement dans le circuit commercial
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J’aime me promener sur votre blog. un bel univers agréable. Blog intéressant et bien construit. Vous pouvez visiter mon blog récent. A bientôt.
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