CARNET EGYPTIEN 2019

Malgré les grèves le voyage s’est passé à merveille : le taxi venu à 10 h n’a pas eu plus de bouchons qu’à l’ordinaire et nous sommes arrivées avant l’ouverture du comptoir d’Egyptair. A l’enregistrement de nombreuses familles avec bébés, porte-bébés, poussettes et bagages démesurés (Egyptair offre deux bagages en soute de 23kg et ils sont très tolérants pour les bagages en cabine) . L’avion décolle avec une heure de retard. Arrivée 21h15. L’assistance de Dominique attendait.
Au Caire, porteurs et autres auxiliaires sollicitent le bakchich ; ce n’est ni discret ni honteux, cela a le mérite d’être clair, par ailleurs, ils rendent des services appréciables. Le chauffeur de la voiturette électrique nous obtient les visas à la banque (25$) en un temps record en passant devant la queue et change par la même occasion 100€, nous pouvons ainsi lui donner un pourboire royal !
Les familles égyptiennes laissent passer Dominique avec sa carte « handicapé » et sa béquille sans aucune acrimonie. Elles font même pousser les gens à qui on n’avait rien demandé. Grande gentillesse et patience dans les queues de la police aux frontières. Sans doute, savaient-ils qu’il est bien inutile de se presser puisque l’attente des bagages aux tapis roulants est interminable. Là, j’ai quelque angoisse : au voyage précédent Egyptair avait retenu une valise à la correspondance à Genève et le guide de l’Agence Sylvia était venu la chercher le lendemain. Mais nous étions en voyage organisé ! Avec le voyage organisé-par-nous-mêmes, nous serions bien embêtées ! Finalement les valises arrivent. Le chauffeur envoyé par l’hôtel nous attendues deux heures.
Avec un peu de patience, tout s’est bien déroulé !
Autre sujet d’inquiétude : dans l’avion, nous sommes les seules touristes. Les passagers sont des familles égyptiennes, des hommes d’affaires. Serons-nous les bienvenues au Caire ?
J’essaie de reconnaître le trajet de l’aéroport au Centre-ville par autoponts et voies rapides. Les panneaux lumineux de taille XXL éclairés se succèdent à quelques mètres les uns des autres : surtout des projets immobiliers, des voitures, peu de téléphones mobiles comme ailleurs.
L’hôtel City View s’affiche sur la Place Tahrir : un panneau au 5ème étage d’un bâtiment d’angle face au Musée. L’ascenseur dessert directement l’hôtel. Tout est conforme à la réservation. Il est 23h30 quand nous nous installons. Klaxons et circulation démentielle, heureusement, j’ai prévu les bouchons d’oreilles.
Trois murs de la chambre sont peints en rose, le quatrième avec des rayures verticales orange qui se reflètent dans la glace. Rideaux orange assortis. Luxe : un petit réfrigérateur ! Sol de marbre beige-rosé. Les meubles simples ont des motifs orientaux (étoile à 8 branches deux carrés décalés) un coffre avec de jolies ferrures fait office de coiffeuse. Luminaires en laiton et parchemin. Décor simple, un peu désuet, oriental, sans cliquant. Fonctionnel, un peu poussiéreux. Exactement le genre d’hôtel que nous affectionnons. La Wifi est satisfaisante, pour garder le contact. Il faut couper les données mobiles, Internet est une ruine et le téléphone hors de prix.
Nous avons eu cet inconvénient (bagages perdus) à Budapest. Mais c’est l’aéroport qui nous les a amenés à notre hôtel le lendemain matin.
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@claudine : on a aussi perdu le sac à dos à Larnaca (Chypre) il était tout seul dans un bureau!
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