No man is an island
entire of itself;
every man is a piece of the continent,
a part of the main;
if a clod be washed away by the sea,
Europe is the less,
as well as if a promontory were,
as well as any manner of thy friends or of thine own were;
any man’s death diminishes me,
because I am involved in mankind.
And therefore never send to know
for whom the bell tolls;
it tolls for thee.
….
John Donne – No man is an island
Meditation XVII, 1624, Poem
Aucun homme n’est une île,
un tout, complet en soi
Tout homme est un fragment du continent
Une partie de l’ensemble
Si la mer emporte une motte de terre
L’Europe en est amoindrie
Comme si les flots avaient emporté un promontoire
Le manoir de tes amis ou le tien
La mort de tout homme me diminue
Parce que j’appartiens au genre humain
Aussi n’envoie jamais demander
pour qui sonne le glas :
C’est pour toi qu’il sonne
…
Je ne connaissais pas l’origine de cette expression, ni le poème en entier même si un film a choisi pour titre CLIC
.
Ce documentaire écolo avait pour thème les Biens Communs. Le concept d’écosystème montre les inter-relation entre les hommes et le milieu géographique ou vivant. J’ai beaucoup aimé ce film qui montrait des hommes de bonne volonté cultivant des agrumes bios en Sicile, ou construisant de maisons s’intégrant dans le milieu de montagne en Suisse. Un film donnant la parole aux hommes.
J’ai retrouvé la méditation de John Donne dans l’essai Contagions de
« Si les êtres humains qui interagissent entre eux étaient reliés par des traits de stylo le monde serait un unique et gigantesque gribouillis. En 2020 l’ermite le plus rigoureux a un taux minimal de connexions.[…] Le virus suit les traits de stylo et arrive partout
Cette méditation galvaudée de John Donne « Aucun homme n’est une île » prend dans la contagion une nouvelle et obscure signification ».
un billet avec Donne et Miro c’est parfait pour venir te faire un coucou, ça y est je sors de mon hibernation et me revoilà sur la toile
Je trouve que souvent les expressions magnifiques sont dévoyées, on les attribue un peu à n’importe qui et c’est bien dommage, j’aime John Donne , pas tous ses poèmes mais enfin j’aime
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En effet, c’est très actuel comme réflexion. Tu n’as pas mis le nom de l’auteur de « Contagions ». J’ai trouvé Giordano, est-ce bien cet essai ?
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@lilly Coontagions c est le billet juste avant Paolo Giordano
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Je viens de voir ça !
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