CARNET DE MADERE 2022

Au miradouro, au-dessus de Porto Moniz, nous découvrons la côte nord découpée blanchie par l’écume des vagues qui se fracassent sur les rochers autour des piscines naturelles.
La ER101 fait des épingles à cheveux pour arriver à la mer.

Le site de Porto Moniz est tout à fait spectaculaire quoique gâché par des installations touristiques anarchiques. A côté du petit fort de pierre et du petit port abrité par une digue, on a construit le grand restaurant « Cachalote » directement au-dessus des piscines naturelles, un grand aquarium et centre de tortues au milieu du parking, un hôtel se trouve tout seul sur une place, ajoutons des boutiques alignées et des petits restaurants. Ce désordre urbanistique n’arrive pas à détruire le charme du paysage volcanique avec les pitons de lave, les barrages naturels qui isolent les piscines naturelles la frange blanche d’écume des vagues. Par moment, une vague plus puissante que les autres fait jaillir un haut jet mousseux.

Notre appartement se trouve dans le village, plus haut, derrière l’église et la mairie. C’est un village traditionnel étagé sur la pente avec une pharmacie, une superette (minuscule) une bibliothèque sous le parrainage de la fondation Calouste Gulbenkian. Nous sommes logées dans un condominium d’une vingtaine d’appartements, immeuble neuf au-dessus avec un parking souterrain. Au rez de chaussée nous avons une petite cour carrelée plantée de géraniums roses. Un muret blanc sépare la cour d’une vigne qui a gardé ses feuilles roussies.

Notre appartement de deux pièces est composé d’une chambre avec deux lits, une pièce à vivre avec une cuisine bien équipée, une table ronde en marbre, un coin salon avec un vaste canapé qui fait face à une télévision à grand écran qui capte nombreuses chaines, TV5 Monde, Mezzo, la BBC…Dans la salle de bains il y a un lave-linge.
Le désordre urbanistique ? J’ai lu dans un livre de Lucia Etxebarrai cette phrase : « Tout le monde a droit au bonheur, sauf peut-être les néonazis, les skinheads et les spéculateurs immobiliers. ». Quand je suis allée en Galice, j’ai compris pourquoi ! Bon, enfin, s’ils n’arrivent pas à gâcher le paysage, on leur pardonne (un peu !). Ce bleu est irréel !
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@claudialucia : les rochers volcaniques sont si extraordinaires qu on oublie les artefact
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