LIRE POUR LA GRECE (ET POUR ISTANBUL)
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Petros MARKARIS – L’EMPOISONNEUSE D’ISTANBUL (Seuil policiers) 290p.
Le commissaire Charitos est en vacances. En voyage organisé, il visite les lieux touristiques d’Istanbul. Vassiliadis, un écrivain, contacte le policier : il s’inquiète de la disparition d’une vieille dame qui devrait se trouver dans la ville.
Charitos mène l’enquête en parallèle avec les visites touristiques et les sorties au restaurant.
Ce n’est pas l’enquête policière qui a retenu mon attention, plutôt la visite d’Istanbul. Istanbul présentée aux touristes grecs, mais aussi Constantinople racontée par les Grecs natifs de la ville (comme l’auteur du livre), ceux qui ont émigré en Grèce à la suite des vagues d’émigrations, en 1922 d’abord avec les transferts de population, mais aussi plus tard, à la suite de persécutions, de la crise chypriote… Maria, l’empoisonneuse nonagénaire, est originaire du Pont Euxin, son histoire est aussi une page de l’histoire grecque.
Rentrant de Macédoine et de Thrace, je suis particulièrement sensible à cette histoire d’émigration.
Charitos est associé à un policier turc, Murat. C’est l’occasion de montrer les relations entre Grecs et Turcs. Relations pleines de suspicion d’abord. Mais aussi comparaison entre ces voisins si proches, qui partagent tant de leur histoire et de leur culture, qui apprécient la même cuisine. Comparaison entre la « petite Grèce » face à la puissance ottomane, mais aussi entre la Grèce moderne faisant partie de l’Union Européenne, alors que la Turquie attend son intégration. Comparaison entre Athènes, un peu provinciale face à Constantinople, la grande Ville, riche cosmopolite et raffinée..
La surprise ne vient pas tant de la suite d’empoisonnements que des relations entre Murat et Charitos. Ne pas spoiler….je n’en écrirai pas plus !











