LIRE POUR LA TUNISIE
Commencé à Tunis.
Serge Moati est une figure familière de la télévision française depuis des décennies.
J’étais curieuse de lire la Villa Jasmin , nom de la villa de ses parents à Tunis.
« Papa, tu n’as pas démérité de cette France-là. Tu as refusé les médaille. moi je t’en fabrique une. C’est ce livre. Tes ancêtres, Samuel et ses frères, ces juifs de Tunis, fous de France t’entourent ce jour-là, Place de l’Hôtel de Ville. Tes aïeux et tes descendants sont près de toi . je les prends en photo »
C’est une évocation émouvante de ses parents qu’il a perdu très jeune, à peine onze ans.
Serge Moati, le père, était une figure du Tunis de l’avant-guerre, auteur de théâtre, journaliste, socialiste, franc-maçon, puis déporté à Sachshausen, résistant à Paris, héros de la Libération de Paris, le camarade Jasmin, il rencontre De Gaulle (ci-dessus).
Évocation tendre de sa mère. De la vie à Tunis avant-guerre, puis pétainiste et occupée, allemande.
En contraste, un personnage détestable ce collabo Guilbaud, qui a persécuté Moati l’a envoyé en déportation en Allemagne et l’a traqué quand il se cachait, résistant à Paris.
Plus que la douceur de vie à Tunis, c’est une leçon d’histoire, de la Tunisie sous le Protectorat et de la Libération de Paris.
Je n’ai pas eu le temps pendant le court séjour à Tunis de chercher la Villa Jasmin, existe-t-elle encore?