Plages de rêve à Stintino – la côte jusqu’à l’Argentiera

 

CARNET SARDE 

Stintino : la Pelosa
Stintino : la Pelosa

A la Pointe Nord Ouest de la Sardaigne, Stintino  est une jolie carte postale, un petit port ou plutôt deux, des maisons couleurs pastel, de nombreuses plages réparties sur le cap en face de l’Ile du Parc National de l’Asinara.

La voie rapide évite Sassari. Elle traverse une campagne plutôt moche. Avant Porto Torres avec ses cheminées d’usine, il semble que toute la production d’énergie soit rassemblée : centrale électrique, éoliennes et centaines de panneaux solaires.

Stintino : port
Stintino : port

9h30 – Stintino est endormie, vide. Les boutiquières remontent leurs rideaux de fer. Dans les petits ports – plutôt des marinas – quelques voiles latines aussi. Sur les quais se succèdent plusieurs expositions de photographies en Noir et Blanc. Celles de Nevio Doz sur le thème de ma pêche au thon sont très belles. Elles sont suivies des portraits des pêcheurs thoniers chacun a son nom précédé du curieux titre de Rais : Rais Silvestro Vall, Rais Antonio Maggiolo….

Entre les deux ports, une balise blanche et rouge est accompagnée de la statue de Saint Pierre, le patron des pêcheurs. Des sculptures de pierre ornent les quais : voiles de trachyte ou de granite.

10h le village se réveille. Cappuccino et croissants pour un petit déjeuner très chic en terrasse. Des estivants plutôt bobos se réunissent. La foule, nous la trouverons au Cap Falcone. Les voitures sont pare-choc contre pare-choc. Les parkings complets. Les plages fourmillent d’estivants. En sortant ponctuellement de voiture nous fabriquons nos propres cartes postales. On ne se baigne pas dans une carte postale. Nous fuyons donc la célèbre plage de la Pelosa en face de l’île de l’Asinara gardée par la tour Espagnole du 15ème siècle plantée sur une île et par la Tour Falcone. L’eau est turquoise, le sable est blanc, mais le cap est construit de construit de villas intégrées dans les rochers mais bien peuplées. Une seule idée, fuir la foule quitte à se baigner sur une plage moins belle avec moins de monde. Nous avons repéré de petites criques sur la « route panoramique », hélas l’eau n’est pas profonde et j’ai peu de me racler contre les rochers.

Nouveau  tour de Stintino avec beaucoup plus de voiture. La plage de Gabbiano est introuvable, Cala Cascia di Dona inaccessible en voiture, bloquée par un gros tas de sable. La Saline est une très longue plage très blanche, où le sable en granulés arrondis est  très lumineux.  Deux établissements proposent des lettini+ombrellone (10€) mais la prima fila est réservée. Ce sera donc baignade sans lettini . Dans l’eau, à 1m du bord, il y a du sable fin. Je nage dans l’eau turquoise un peu agitée par le vent à l’abri d’une ligne de bouées jaunes. C’est la plage du kite-surf mais ni kite, ni surf à l’horizon, seulement une planche à voile.

Après ce bain rafraîchissant il est temps de chercher un coin-pique-nique pour profiter de la porchetta, la fougasse et la salade de légumes aubergines, courgettes, champignons, poivrons trouvée au supermarché.

sentier côtier près de Pedraia
sentier côtier près de Pedraia

Puisqu’il y a trop de monde à la mer, nous prenons la route de la campagne de Pozzo Nicola à l’Argentiera (18km). Quand la route se rapproche du rivage des pancartes signalent le sentier côtier. Au village de Pedraia, une route étroite entre deux murettes de pierres dans les buissons de lentisques conduit à une aire rectangulaire sur le sentier, suffisante pour manœuvrer la voiture. La vue st magnifique. La côte est très découpée et battue par des vagues à l’écume abondante. Le maquis est bien vert, dense relativement ras, les lentisques ne dépassent pas 1.2m il y a aussi un épineux en coussin et cette espèce complètement défeuillée aux rameaux décoratifs.

sardaigne mp 028 - Copie

La crique suivante contient une jolie plage aménagée avec une buvette et même des parasols bleus tous repliés à cause du vent. Une route conduit à un petit cimetière marin précédé d’un agave en début de floraison vert tendre se détachant dans le ciel.

sardaigne mp 032 - Copie Derrière le cap, après le petit village de Palmadula , les ruines de l’ancienne mine de l’Argentiera donnent une atmosphère très étrange, impression de bout du monde ou d’entrée des enfers avec le bouillonnement des vagues qui se brisent avec violence sur les rochers métalliques et sur le petit quai où une piscine absurde cimentée dans le roc amuse les enfants. Puits délabrés, maisons des mineurs  abandonnées. Où était donc le cinéma, le laboratoire de chimie, le club des employés cités par le Guide vert ? Une maison isolée a été couverte d’une peinture murale dantesque qui rappelle encore les enfers. L’idée elle-même de la mine a une connotation infernale.

sardaigne mp 031 - Copie

La mine de Montevecchio et les plages environnantes

CARNET SARDE

 

Les crêtes volcaniques du mont Arcuente
Les crêtes volcaniques du mont Arcuente

 

Le temps est très gris. La route vers le sud tortille dans les collines de schiste recouvertes de buissons touffus où prédominent les lentisques et les cistes roussis. Au loin, une ligne de crête très biscornue, ruiniforme avec des pics comme des tours de châteaux effondrés. Nous roulons des kilomètres sans voir une habitation ni une voiture. Après un pont, on trouve le granite. Des lauriers-roses suivent un ruisseau, abondante floraison rose qui serpente. Sur la SP65, quelques maisons et de nombreux écriteaux signalent des B&B et des Agriturismi . Tourisme respectueux de la nature et de la ruralité, invisible. Les oliviers  sont cultivés ou mélangés à des arbres touffus et plus hauts qu’en bord de mer : chênes-verts, lentisques, avec des lianes, plus forêt que maquis. On s’approche des sommets, la falaise est creusée de cavités. Sous les nuages gris ces reliefs tourmentés du Monte Arcuente ont une allure vraiment fantastique.

sardaigne 113 - Copie

Nous arrivons sous la pluie au village de Montevecchio. C’est un village fantôme avec le  grand palazzo rose et jaune aux grands volets de bois vert fermant des fenêtres très hautes et symétriques.

Nous avons pris rendez vous pour 11h par téléphone et attendons une heure sous la pluie tandis que les autres visiteurs arrivent progressivement sous des parapluies.

5€, le premier parcours, 9€ pour 2, 12€ les 3

Dans le patio, Sérapis et deux ancres romaines en plomb
Dans le patio, Sérapis et deux ancres romaines en plomb

Le Palazzo fut construit par Giovanni A. Sanna de 1870 à 1877 pour y habiter et abriter les bureaux de la compagnie minière. Jusqu’en 1933 où elle fut vendue à la Montecatini. Le sous-sol fut exploité depuis l’Antiquité. La tête du dieu Serapis dans le patio rappelle ces mines romaines avec deux ancres de plomb retrouves à Piscinas. On exploitait principalement le zinc et le plomb. Jusqu’à 5000 personnes travaillaient sur le site.

Au premier étage du Palazzo se trouvaient les bureaux, au deuxième étage les appartements des patrons, au troisième, sous les combles, ceux des domestiques qui avaient froid l’hiver et chaud l’été. La Montecatini a converti tout le bâtiment en bureaux modernes recouvrant les fresques originales. La restauration de 1977 a tenté de présenter les fastes d’autrefois.

Fumoir Art Déco
Fumoir Art Déco

La visite commence dans la salle à manger dressée avec de la vaisselle de porcelaine fine et des verres en cristal. De là, les hommes se réunissaient au fumoir peint avec des bleus soutenus et des rouges intenses en motifs géométriques Art Déco sobres et originaux.

La salle à manger des domestiques au 3ème étage est plus simple. Les domestiques y accédaient par un escalier séparé de celui des patrons qu’ils ne croisaient jamais.

cuisine
cuisine

La cuisine du Palazzo était très vaste avec l’eau courante, une glacière pour conserver les aliments, un passe-plat. Une magnifique cuisinière à charbon occupe un mur entier. Une pièce était dédiée aux travaux d’aiguille et à l’entretien du linge qui séchait sur des balcons invisibles de l’extérieur.

La guide insiste sur la hiérarchie très marquée dans la société de la fin du 19ème siècle. Les mineurs ne pénétraient pas dans le château. Ils venaient au village en trois occasions : pour la paie qui était distribuée par une fenêtre, le mineur restant à l’extérieur, pour se faire soigner à l’hôpital, et pour la Messe. Séparation des classes sociales, séparation des sexes : salle de billard et fumoir pour les hommes. Salon pour les femmes. Couleurs soutenues pour les hommes, rose pour les femmes.

salle de réception
salle d’apparat

Le clou de la visite est la magnifique salle bleue, la salle de réception au plafond en trompe-l’œil et aux fresques variées.

puits sartori
puits sartori

La seconde visite : San Antonio sur le carreau de la mine. Le puits le plus ancien (1875) est profond de 300m et coiffé d’une tour carré imitant un donjon avec les ouvertures en ogive. Plus loin, le puits Sartori(1940) exploité sur 19 niveaux. Les bâtiments industriels de la fin du 19ème étaient construits en pierre, les ouvertures bordées de briques, constructions élégantes témoignaient de la richesse de la Compagnie. En contre-point : la condition ouvrière.

Les roches concassées passaient sur un tapis roulant. Les femmes triaient le minerai de plomb, de zinc ou le stérile ; Si une femme était enceinte elle continuait à travailler et après son accouchement elle apportait le bébé à côté d’elle. Ces minerais étaient réduits en poudre puis traités dans différents bains et triés à nouveau par flottation. Une monnaie était battue à Montevecchio pour la paie des ouvriers.

logement des mineurs
logement des mineurs

Les célibataires dormaient en dortoir. Les familles les plus chanceuses étaient logées dans de petits appartements de deux pièces pour une famille : une chambre et une cuisine.  Une seule toilette par couloir pour trois familles.  Pas d’eau : il fallait descendre à la rivière. Les ouvriers rentraient tard, épuisés ils négligeaient d’aller chercher de l’eau pour se laver et dormaient dans leurs habits de travail pleins de poussières dangereuses : le plomb provoquait le saturnisme. Pas d’électricité non plus Les ouvriers payaient pour tout, le loyer mais aussi l’huile pour la lampe L’usine ne s’’arrêtait jamais. Le bruit était infernal.

3ème visite Picalinna

Piccalina
Piccalina

On peut voir l’ascenseur descendant au puits Giovanni à 400m de profondeur. La cage de bois avait deux étages mais elle était ouverte sans porte de fermeture et la descente s’effectuait sans aucune sécurité. Le petit bâtiment de la lampisterie et de la réparation des outils est de jolie facture.

Les ouvriers travaillaient la semaine comme le dimanche. En 1904 éclatèrent  des grèves dans d’autres mines de la région pour obtenir le repos hebdomadaire.

Le puits fut fermé en 1980 et l’entreprise en 1991. Actuellement il ne reste plus qu’une seule mine de charbon en activité et elle est menacée.

La visite a duré 2h30.

Plages

Nous pique-niquons dans la forêt non loin. Sur la route du retour, nous explorons les plages. La première s’appelle Marina Arbus quelques maisons bordent une corniche au dessus d’une belle plage de sables avec quelques parasols individuels. L’eau est très calme. La plage suivante vers le sud, plus petite,  est accessible par une rampe. Encore plus loin on peut s’approcher de l’eau mais ce sont des rochers .

porto palmas
porto palmas

Plus au nord près de Torre dei Corsari : la petite plage de Porto Palmas est dans une anse bien protégée. L’eau est très calme et transparente. La plage est bordée de graviers et petits cailloux, dans l’eau il y a parfois du sable mais aussi des rochers. Des posidonies poussent près du bord. Je regrette d’avoir oublié mon masque. J’ai adopté cette plage plutôt que la grande avec ses vagues.

Parc Archéominier de San Silvestro sur le rebord des collines métallifères

CARNET TOSCAN – CASALE MARITTIMO

san silvestro

Négligeant la 4voies S1- Aurelia, nous prenons la SP20,l’ancienne Aurelia (c’est écrit  sur les maisons rouges des cantonniers), bordée de platanes et surtout d’énormes buissons de lauriers roses qui embaument. Des  allées de pins parasols mènent à de belles demeures.
Traversons San Vicenzo et trouvons la route de Campiglia Marittima qui tourne le dos à la mer et grimpe dans les collines.
Le parc Archéominier San Silvestro est bien indiqué . Comme l’autre parc archéologique, il ouvre à 10h . La première visite guidée est à 10h30. C’est un horaire idiot : le parc a balisé six itinéraires de randonnée dans le maquis. Après 11h, il fait beaucoup trop chaud pour partir pour une expédition de plusieurs heures sans ombre en montagne.

La mine

mine de san silvestro
mine de san silvestro

La carte de fidélité obtenue à Populonia offre une réduction de 50%(6€au lieu de 12).
Pour visiter la mine, on nous équipe avec des casques jaunes et les cirés habituels. Nous marchons dans une galerie confortable qui s’enfonce d’abord dans le calcaire à ammonites puis dans un autre calcaire plus ancien clair pour arriver dans les zones minéralisées d’une roche foncée parfois noirâtre parfois oxydée en orange jaunâtre, la limonite servant d’indice pour les minerais de fer.

Les différents affleurements : limonite, goethite, pour le fer, hedenbergite en faisceaux rayonnés forment des couches qui ondulent,je découvre des minéraux : Ilvaïte (le nom vient de l’île d’Elbe)- blende, galène pour le plomb argentifère (exploité plus pour l’argent que pour le plomb). Egalement cuivre natif, chalcopyrite, malachite et chrysocolle. Il y a également de l’étain mais je n’ai pas reconnu la mâcle caractéristique de la cassitérite.
Rien que pour l’aspect minéralogique, cette visite est passionnante. Couleurs presque fluo de la limonite jaune et du chrysocolle bleu. Ne pas toucher au chrysocolle! on empêcherait que la concrétion ne continue de se former.

Une exploitation très ancienne

La  conférencière nous parle de l’exploitation minière commencée aux temps des étrusques poursuivie au Moyen Âge et fermée seulement à la fin du 20ème siècle. Les techniques n’ont pas varié de l’âge de Bronze, jusqu’au17ème siècle, à la main, au foret, au marteau et au burin. Un mineur avançait dans le filon de 20 cm par jour. Les galeries étaient très étroites. Très récemment, on a boisé les galeries avec du châtaignier. Le châtaignier n’est pas le bois le plus résistant à l’eau mais il a la caractéristique d’émettre des craquements qui préviennent les mineurs du danger.

Carrières

A côté de l’activité minière proprement dite, la montagne est aussi creusée de différentes carrières : calcaire pour la construction et le ciment. Des wagonnets passent au dessus de la route à San Vicenzo comme à Grenoble. Exploitation du granite porphyroïde.
musée, centre d’Interprétation

La géologie de cette région est particulièrement compliquée. Le petit musée présente des coupes extrêmement variées et compliquées dans des terrains sédimentaires (calcaires et argiles) avec de nombreuses failles et intrusions magmatiques. Je les ai regardées avec curiosité mais sans trop y comprendre tant les terrains m’ont parus chahutés. A cela, se rajoute une érosion karstique dans le calcaire.

Le Musée présente de belles collections de minéraux. Pour les cartes il faudrait les interprétations d’un géologue.

la colline et la forteresse

La deuxième partie de la visite est historique. Un autobus nous emmène dans la colline (environ 300m d’altitude. Il faut encore gravir une belle montée sur un sentier très raide à travers le maquis pour atteindre la forteresse Rocca San Silvestro .Il ne s’agit pas d’un château comme on pouvait le supposer de loin, mais d’ un village fortifié. Les minerais de cuivre, de plomb argentifère excitaient la convoitise des seigneurs et des villes de la région. En effet l’argent et le cuivre servaient à battre monnaie aussi bien à Florence, Pise qu’à Naples ou Venise. Les seigneurs ont donc fortifié le village et construit une tour de guet sur ce piton rocheux dominant la campagne.

le grand pressoir à huile pour l'éclairage domestique et dans la mine

Le village a été habité du 10ème au 13ème siècle. Ensuite, il a périclité à la suite de la peste mais aussi en raison du manque d’eau. L’utilisation de la force hydraulique s’est généralisée à cette époque et le travail entièrement à la main n’était plus compétitif.
Le village est entouré de deux enceintes, la première, la plus haute du 10ème siècle, la seconde, plus basse, mais équipée de merlons. Le chemin de ronde compris entre les deux murs servait de lieu de rencontre. Pas de place du village sur un tel rocher. On a retrouvé une sorte de « marelle » gravée en deux endroits sur le dallage. En contrebas, les maisons des mineurs et des ouvriers travaillant dans les forges avaient une très petite surface, en moyenne 27m2 au sol. Dans les murs on voit les traces des poutres : la maison avait un étage ; au rez de chaussée vivaient sans doute les animaux. On a retrouvé les emplacements des fours et des forges. A l’extérieur des murs, les forges pour le fer. Le fer était moins prisé que le cuivre ou l’argent. Les habitants pouvaient se fabriquer les outils dont ils avaient besoin. A l’extérieur aussi, le four à pain, four communal. Dans les murs, en revanche, les fours à ciment et à céramique ainsi que les fonderies du plomb argentifère.
L’église, très simple, fut construite avec beaucoup de soin. Les pierres sont taillées, le sol revêtu d’un mélange de marbre et de ciment rouge. Le même mélange servait à l’étanchéité de la grande citerne. En dessous de l’église : un gros pressoir à huile : 5000l d’huile étaient fabriqués chaque année. L’huile était utilisée pour l’éclairage- éclairage des galeries de mine. Dans ce village tout se rapportait à la mine.

Vers le sommet : la maison des seigneurs, plus grande et plus soignée. Les seigneurs devaient habiter ailleurs, dans un endroit moins inconfortable. Enfin, posée sur le sommet : la tour de guet qui servait aussi de magasin.

Nous avions prévu de rentrer à pied par un itinéraire balisé d’un peu mois de deux heures de marche. A la fin de la visite, il est déjà 13h et il fait une chaleur accablante. Nous voyons de loin le sentier qui monte dans la montagne pelée. Sans espoir d’ombre nous renonçons à la promenade. Le retour en car est la solution de facilité. Je regrette cette occasion de marche perdue. Si le Parc avait été ouvert à 8 ou 9 heures, nous aurions pu marcher dans la fraîcheur du matin. Cet horaire tardif est le seul reproche qu’on puisse faire à ces parcs archéologiques. En Italie, les vacanciers se lèvent fort tard. Les visites avant 10h30 qui  ne font pas recette et ont été supprimées. Tant pis pour les randonneurs ! A ce détail près, l’organisation de ces parcs modernes est tout à fait remarquable : accueil parfait, en plusieurs langues (j’aurais pu prendre un audio-guide en anglais à la mine). Les explications très fouillées aussi bien pour les enfants, les profanes que les spécialistes : jolies maquettes, panneaux illustrés, collections très bien présentées. Tableaux sur le cycle de la métallurgie du fer, du cuivre ou du plomb argentifère avec formules chimiques à l’appui  .Au Centre de Documentation des livres de tous niveaux peuvent être consultés. Les deux restaurants sont agréables. Tout est prévu.

Campliglia marittima

Campiglia Marittima (comme Casale Marittimo) est située assez loin de la mer. C’est aussi un village perché avec des murailles, un bel Hôtel de Ville aux murs couvert des blasons, une jolie placette et des restaurants, des ruelles étroites et une vue merveilleuse sur la plaine et les îles au loin.