Cinq jours à Venise (3ème jour)
Le vaporetto 51 est complètement fermé sauf si on se tient debout à la sortie. Après la Ferrovia il emprunte le Canal de Cannaregio qui traverse des quartiers moins brillants que le grand Canal. Point de palazzi merveilleux mais une vie animée, des petits restaurants de quartier, des boutiques et un joli pont à trois arches. Le vaporetto contourne la ville .A Fundamenta Nuove en face de l’île San Michele nous prenons la ligne N (pour nord).
Promenade dans la Lagune
A droite : l’île- cimetière, San Michele, est entourée de grands murs. Pourquoi donc ? Qui viendrait troubler la paix des défunts ? Dans un coin, l’église a une belle façade blanche, un campanile de brique,elle flanquée d’un curieux monument à coupole qui me fait penser aux mausolées turcs.
A gauche, les avions atterrissent de l’autre côté de la lagune à l’aéroport Marco Polo. Ils emblent qu’ils vont plonger dans l’eau.
La lagune est balisée de rangées de pieux qui délimitent des chenaux navigables. Nous dépassons Murano, l’île des verriers cernée par les ateliers. Des grandes lettres désignent les noms des verriers. Industrie ou artisan d’art ? Un panneau m’intrigue : Vitro Byzantino, qu’est-ce donc que cela ? Une grue hisse un petit hors bord hors d’un chantier naval- manœuvre rapide et amusante.
Avant de rejoindre Burano, on passe devant un îlot désert enclos de murs couverts de publicités pour ENI qui sponsorise des chantiers de préservation du patrimoine ou de l’environnement. Nous abordons Burano par Mazzorbo, plus verte, qui possède même un stade. En face un haut-fond herbeux. A Burano, la navette pour Torcello