Venise: san Giorgio maggiore, panorama sur la lagune

Cinq jours à Venise: 2ème jour

San Giorgio Maggiore

En  face à San Marco, La petite île de San Giorgio Maggiore est havre de calme. La Dogana est proche. Les mâts de voiliers blancs tintent au vent dans une marina,.

L’énorme église a été dessinée par Palladio et construite à partir de 1566. Ces grandes églises blanches m’ennuient, trop solennelles, trop froides (quoique à Venise en juillet !).

Son campanile, réplique de celui de San Marco, possède un ascenseur. Pour 3€ et pas de queue nous découvrons le panorama sur la lagune. Venise se trouve située dans son cadre géographique. Si l’on excepte l’arrivée en train, nous n’avions pas saisi l’ampleur de cette lagune ni aperçu la mer. Du haut du campanile, on découvre aussi les cimes bleutées des Préalpes ! Le beau cloître verdoyant à nos pieds  ne se visite pas.

Dans l’église, nous admirons les stalles de bois sculpté du chœur caché par un globe doré surmonté d’anges (que représente ce globe ? On dirait une mappemonde incongrue). Tintoret a peint de grands tableaux : La Cène fait face à la Manne dans le Désert au fond du chœur. Cette Cène  sombre me déçoit tandis que la manne tombe dans une verte campagne (pas du tout le Sinaï). Je préfère le  Ricci, plus coloré. Je regarde tranquillement chaque tableau dans son cadre initial mais sans la présentation pédagogique d’un musée ou d’une exposition. Il y a, parfois une courte notice (pas ici). Je me trouve face à face avec l’œuvre. Comme au palais des Doges mon ignorance me pèse. L’idée de visiter un tableau en particulier me plait. La Nativité de Bassano est celui que je préfère ici. Je l’ai découverte grâce à un autre visiteur, qui, connaissant la valeur de l’œuvre, a glissé 50centimes pour l’éclairage. Le peintre a fait surgir la lumière du berceau de l’enfant.

Notre chambre de l’hôtel Airone ressemble à un couloir dans lequel on aurait aligné deux lits étroits bout à bout. Une armoire laquée blanc cache le lavabo. Lot de consolation, elle donne sur le Grand Canal. La salle de bain « à partager » est la seule à l’étage pour une douzaine de chambres réparties autour d’une salle à manger étouffante et noire.

Après une courte pause, nous repartons par les rues tranquilles et les petits canaux de Santa Croce. Le but de notre promenade est Santa Maria Gloriosa dei Frari et la Scuola de San Rocco. Trop tard ! À 17h30 tout ferme. Santa Maria ferme à 18heures, mais le guichet à 17h30. La dame du guichet a eu raison. Cette église contient trop de chefs doeuvres  pour une demi-heure.

Une gargote originale propose des petits beignets : légume frit, calamars, boulettes, beignets de morue, petites billes à la viande et aux olives, boule de riz mozzarella. On choisit son cornet et il le remplit selon le choix du client. C’est délicieux et cela change de la pizza !

Le Canal rosit et se pare d’éclats dorés du soleil couchant. Malheureusement les bâtiments de l’autre côté du Canal ne sont pas photogéniques.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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