Quittant la Piazza Maggiore par une arche sous le Palais des Changeurs nous empruntons la Via Clavature très animée avec ses tables de restaurants et retrouvons la place de la Mercanzia à l’angle des via Castiglione et Santo Stefano.
A l’entrée de cette dernière, à l’enseigne du perroquet, un palais avec une tour porte une curieuse loggia de bois perchée très haut. Suivant les indications du G. du Routard, chaque maison de la rue réserve des surprises. Au N°9/11 le palais Bolognini, tout rose et décoré de têtes de terracotta : un homme casqué, un enturbanné, un satyre regardent vers le bas dans la rue. Nous entrons en face dans un splendide hôtel Renaissance pour voir un escalier hélicoïdal. Au N°18 une série de couloirs et de cours occupés par des boutiques et des restaurants rejoignent la Strada Maggiore.
palais Bolognini
San Stefano
Après le Palais Bolognini, une place triangulaire sert de parvis à un groupe d’églises, Santo Stefano, qu’on appelle aussi Sette Chiese. On entre par l’église romane. Curieusement le chœur est surélevé anormalement sur une crypte ( ne se visite pas, réservée à la prière). Un escalier mène à une chapelle baroque. De côté, une porte s’ouvre sur le « Saint Sépulcre » au plan polygonal, autrefois un temple romain dédié à Isis. Au centre se trouve le sépulcre de Santo Petronio, le patron de Bologne. Ce curieux sanctuaire enserré dans les autres églises, en creux, très sombre, très secret nous retient longtemps. Une lampe orientale est suspendue. La brique rappelle les anciennes églises grecques. Impression d’être très loin…Une porte dérobée permet d’accéder à l’église romane de San Vitale du 11ème siècle au plan plus classique à trois nefs séparées par des colonnes de briques, dont une paire est quadrilobée. On arrive ensuite dans un petit cloître, cortile de Pilato, donyt le seul ornement est la disposition fantaisie des briques des murs disposées géométriquement pour former des dessins. Un second cloitre lui succède, plus vaste plus décoré avec des chapiteaux historiés de monstres ou de personnages. Un beau puits en occupe le milieu. Sous les arcades : une exposition-photo Preti al Cinema, images connues de Fernandel ou Mastroianni et Begnini.
Il y a aussi un petit musée. S. Stefano est un enchantement et restera mon endroit favori à Bologne.
Retour Strada maggiore
Empruntant le passage du N°18, on découvre côté strada Maggiore un curieux rajoût médiéval, une pièce perchée sur d’épaisses poutres noircies dans la Casa Isolini. Une légende explique la présence de pointes en fer insolites fichées dans la poutre par une embuscade commandée par un mari jaloux.
Sur le trottoir d’en face : la maison de Rossini, palais classique et discret.
Au supermarché, on achète des arancini (croquettes de riz fourrées), de la mortadelle de Bologne, du fromage pour un dîner sur le pouce mais néanmoins typique que nous mangerons sur la terrasse à la tombée de la nuit.
C’est drôle nous avons les mêmes photos ! à une dizaine d’années d’intervalle, les lieux continuent de séduire
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A propos de « Strada Maggiore » chez nous c’est un peu plus courte…: Strada Mare…
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@george : l’Italien et le Roumain sont parents! merci de montrer les parentés. Malgré cela le Roumain est bien difficile pour nous.
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je suis une fan de l’Italie et je découvre par hasard votre blog ! Félicitations.
Connaissez-vous Sabionneta ? un endroit pour rêver, une petite ville créée par un des Gonzague et qui réunit tout ce qui peut se trouver dans une grande ville.
Bologne est la ville aux 4 km d’arcades ! C’est de toute beauté.
Ravenne est belle aussi.
Merci de continuer cet intéressant blog.
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Sabioneta était au programme de nos dernières vacances, comme Mantoue, mais nous nous sommes attardées à Parme…pour une autre fois
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