Rue Jakubo 17, se trouve le Musée Lipschitz, une belle maison de bois jaune, une tête sculptée d’homme avec une casquette se trouve devant la porte. Mais le musée est vide !
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Sur le même trottoir, une très belle maison blanche, véritable dentelle de bois, est un hôtel.

J’arrive à une place : sur le terre-plein carré planté d’une verte pelouse, sous de grands arbre se trouve une ravissante petite église orthodoxe bleue aux bulbes argentés.
Revenant sur mes pas, en face de la maison Lipchitz, une stèle est gravée avec une ménorah en trois langues, Hébreu, Russe, et Lituanien. Des bougies brûlent, elle est très fleurie. Des fleurs sur une tombe juive ? je m’étonne. Je m’approche et lis que c’est une stèle collective au souvenir du ghetto de Koenigsberg. Si j’avais eu un caillou…Il y a également deux cimetières israélites à Druskinikai.
De la place de l’église bleue, une rue rejoint le Niémen, coupant la rue Vilnius piétonnière et plantée comme une promenade. De là, je découvre les beaux établissements thermaux : le Grand Spa, tout neuf : on devine le mur d’eau qui sépare la piscine du dehors. L’hôtesse habillée de blanc, blonde aux cheveux tirés stricts, on imagine une infirmière suédoise. Deux curistes en peignoir blanc s’accoudent au comptoir. Europa Royal est plus ancien, immense peint vert d’eau. Druskininkai Gydykla est encore plus chic et plus cher. Aquapark est monstrueux avec son plan circulaire, ses toboggans aquatiques, plus parc à thème que ville d’eaux.
Malheureusement les petits kiosques où l’on boit l’eau minérale sont fermés avec les travaux sur la promenade le long du fleuve. L’un d’eux est décoré de vitraux Art Nouveau .
Au-delà de l’Aquapark, le long de la rivière, dans une très belle pinède, se trouve le plus grand parc d’Accrobranche. De jeunes adultes sécurisés par deux longes se déplacent très haut dans les arbres sur des rondins retenus pas des chaînes qui se balancent. D’autres se lancent sur des tyroliennes vertigineuses. Des câbles ont été tendus sur le Niémen mais je n’ai vu personne s’élancer jusqu’à l’autre rive.
Je rentre par les grands « sanatoriums » de la période soviétiques. L’un d’eux, grand comme Plein Ciel de Melun, est flanqué d’un établissement de briques, à moitié détruit. Incendie, abandon, destruction volontaire ? En face le Sanatorium Belarus englobe une belle villa de bois ; Qui fréquente le Belarus ? Des gens originaires de cette république, distante de quelques kilomètres ? Ou est-ce seulement le nom de l’établissement (il paraît que cette hypothèse soit la bonne, la taxe d’habitation acquittée à la ville de Druskininkai lui est destinée).
J’aime beaucoup l’architecture des églises orthodoxes même quand elle est très simple comme celle ci
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