Vilnius, lieux juifs rue Pylimo et un détour pour Romain Gary

La rue Pylimo, parcourue par des autobus doubles à soufflets, des trolleys poussifs et d’autres autobus, fait le tour de la ville historique. Au 39, nous trouvons la « Synagogue chorale »( fermée) – style mauresque 1903.

 

Le Centre Communautaire et le Musée Gaon de Vilna se trouvent respectivement au 4 et au 6 de cette même rue. Les immeubles sont énormes,  il faut parcourir un bon kilomètre pour 40 numéros. Les maisons qui la bordent ne sont pas vilaines mais elles sont négligées, souvent à vendre, les balcons rouillés. Le badigeon qui a ravivé la vieille ville n’a pas été utilisé de ce côté de la ville.

le petit Romain et la chaussure en caaoutchouc qu'il a mangée pour épater sa Valentine

 

 

 

 

 

Un petit détour au coin de la rue Basanaviciaus  me permet de découvrir la statue honorant Romain Gary, natif de Vilnius) un enfant regarde une fenêtre de l’immeuble d’en face. Cet enfant est-il Romain Gary, lui-même ? Je lirai au retour la Promesse de l’Aube.

 

 

Au Centre communautaire,  je suis éconduite –fort accent russe- « Museum next door, Community » le dernier mot prononcé à la russe m’apparaît mystérieux. Next door, un vilain papier dactylographié explique que le Musée est fermé jusqu’à nouvel ordre. Je suis déçue. Que de portes closes ! Seule survivance de la culture yiddish aujourd’hui : un stage à l’Université de Vilnius qui a l’air très actif.

Nous quittons la rue Pylimo pour les quartiers plus anciens de la ville Historique, arrivons derrière le Palais Présidentiel tout bien repeint de blanc au toit vert.

 

Les tableaux de Chagall sont un lot de consolation pour une matinée un peu loupée. Chagall n’est pas de Vilnius mais de Vitebsk

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « Vilnius, lieux juifs rue Pylimo et un détour pour Romain Gary »

  1. Oui, Mozart, Romain Gary et Chagall très au-delà d’Entre les murs. Ils n’ont pas composé entre les lignes, mais dans les lignes, sur la toile, et ont préféré faire l’éloge de la culture plutôt que du football pour réconcilier les peuples (Gary regrettant dans La promesse de l’aube, alors qu’il participait aux bombardements de l’Allemagne, de tuer les Rilke de demain). L’école a moins besoin d’une leçons type Bégaudeau que d’attention et de moyens. Donc à suivre.

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