BÉNIN 2006 : BALLONS DICTIONNAIRES ET BÊTES SAUVAGES

Cocos
Sur le chemin des Pêches qui nous ramène à Helvetia, Thierry arrête la voiture devant l’auvent d’un vendeur de noix de coco : il a soif. Je l’invite. Pas de paille comme en Thaïlande. Il faut se débrouiller à boire par le trou fait à la machette. Ensuite, on rend la noix au vendeur qui fait quatre quartiers de son coupe-coupe. A l’aide d’une écorce, il racle la pulpe et la présente sur un quartier : c’est délicieux mais tellement calorique qu’il ne faudra pas en abuser.

Nous mangeons nos avocats sur la terrasse du bungalow. Moronikê nous a proposé une assiette et des couverts, à la vue de nos sacs plastiques noirs, sans doute. La papaye est décevante, fade. Je l’ai choisie moi-même. Je n’y connais rien. Je n’avais jamais remarqué l’étoile à cinq branches au creux du fruit. La symétrie d’ordre 5 est rare dans la nature.
Une après-midi à la plage

Après la douche, je me tartine de biafine. Même à l’intérieur de la voiture le soleil cogne dur. Il fait encore plus frais sous les paillotes de la plage. A notre intention Diane vient installer un matelas sur les lits de bois. Deux fois, je vais me tremper. J’attends que la vague m’éclabousse puis se retire dans un grand bruit de succion. Les vagues ne sont pas très puissantes. Seule, j’ai peur de ne pas ressortir de l’eau.
Promenade dans la cocoteraie
Vers 18heures, nous continuons le chemin de Pêches très tranquille et atteignons un curieux « Temple de la Lumière » vaudoun : bâtiment neuf au toit de chaume imposant. Le portail est très décoré, les portes de bois sont sculptées, les colonnes historiées. Deux éléphants de bois gardent l’entrée. Sous un petit auvent, une jarre. Sous un autre un étrange monticule en forme d’étron( ?).
Le troupeau de bovins rentre, mené par un tout petit berger qui chantonne. Il n’a pas huit ans et ne semble pas comprendre le français, ou peut être est il trop timide.
menu suisse!
Au dîner : Rostli zurichoise, une galette de pommes de terre râpées et grillées, accompagnée d’une « sauce » africaine avec de petits morceaux de bœuf extrêmement parfumée au persil.
Je termine la soirée sur notre terrasse à écrire. La première impression est qu’il n’y a pas de moustiques. Je reste en T-shirt. A la première piqûre, Je prends les mesures qui s’imposent : crème à la citronnelle et spirales à brûler. Vers 21h30, j’écrase un moustique sur mon coude. Il faut passer à l’alerte supérieure : chemise à manche longues imprégnée et produit plus efficace.
On se couche tôt et on éteint à 22heures. C’est une erreur. On se réveille à cinq heures avant le lever du jour et sans électricité.