Essouhé, Adèle la potière, le ballon de foot de Justin

JUMELAGE CRÉTEIL/POBE

La potière
Adèle, la potière, est  une artiste connue. Elle travaille sans tour, à la main, assise dans un couloir entre deux cases. Nue à partir de la taille, elle pose gracieusement pour la photo sans aucun geste de fausse pudeur pour cacher ses seins. Elle est âgée, de nombreux cheveux blancs parsèment sa coiffure. Son expression est très noble, empreinte de douceur, de calme et de sérénité.

Le ballon de Justin

Au marché d’Azové, les trois jeunes, en  plus des souvenirs, ont acheté un ballon de foot pour Justin,l’un des plus jeunes frères de Sébastien. Il s’est plaint que les grands ne les laissent pas jouer.

Mes trois collègues sont très contents de donner le ballon aux petits. Félix intervient :  confisque le ballon et le cache sous notre matelas. Il explique :

– « il ne faut pas faire un cadeau à un seul enfant. Cela provoque disputes et bagarre. Il faut le donner à un adulte qui en fera un usage raisonné. »

Les généreux donateurs sont déçus. Mais c’est ainsi qu’on procède au village !

Nous rentrons juste à temps avant l’heure des moustiques pour la douche au seau. Le courant est revenu. Je m’installe pour écrire sous le néon de la maison à étage. Nous y dînons encore de riz mélangé avec des haricots, spaghettis, poulet à la sauce, bananes caramélisées, ananas frais.

Marché de nuit

au marché de nuit

 

La journée de tourisme n’est pas terminée. Nous visitons un très beau marché de nuit. Chaque vendeuse a fait des petits tas de sa marchandise : 7 ou 8 arachides, une petite assiette de tomates, quelques piments rouges ou verts. Au milieu, une lampe à pétrole artisanale (une boite de conserve) C’est un spectacle tout à ait merveilleux. « Il y a coupure ! » dit la rumeur. L’éclairage public s’éteint il ne reste que les lampions.

Dimanche 15 AVRIL

Petit matin à Essouhé

Au lever du jour les enfants sont venus très tôt dans la cour. Ils font toutes sortes d’exhibitions, d’acrobaties. Le tour le plus original : s’attraper le gros orteil dans une main, et  sauter dans l’anse ainsi formée. Plus classiques, le poirier, marcher sur les mains, faire la roue…. Ils attendent le ballon. Je sais où il est caché mais je n’ose pas leur donner. Il faudra attendre Félix ou Hyacinthe.

Une très belle femme en belle robe vient : c’est Adèle que je n’avais pas reconnue. Elle apporte le petit vase à Damien que je réveille. Elle a du marcher plusieurs kilomètres tôt ce matin !
Dernières photos. Notre passage au village a été beaucoup trop court. Nous avons tant de choses à voir, à nous dire, à partager. Nous remontons dans le minibus.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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