La cascade de Tanougou, belle piscine naturelle

JUMELAGE CRÉTEIL/POBE

cascade de Tanougou

A l’entrée  de la Cascade de Tanougou, un petit bazar attend les touristes. Nous y achetons éléphants et hippopotames en ébène qui viendront rejoindre sur l’étagère, le huard à collier et le castor du Canada, la Tortue du Cap Vert et le Dromadaire de laine du désert marocain. Laure et Stéphanie veulent encore acheter des colliers, des awalés… elles marchandent avec entrain. Je leur en veux. J’ai peur que la baignade ne soit écourtée d’autant. Les awalés et les colliers peuvent attendre! Elles trouveront les mêmes à Cotonou. D’ailleurs les marchands sont Sénégalais. Rien d’original ici.

Une troupe de jeunes nous escorte. Marcel prend les photos et garde les affaires. J’entre la première dans l’eau – délicieusement fraîche dans sa vasque enchâssée dans la falaise. La cascade coule abondamment l’eau est très claire. Deux jeunes grimpent en s’aidant des lianes et escaladent une douzaine de mètres pour plonger. Damien mis au défi plongera du premier replat à 5 ou 6 mètres. Laure aussi. Elle grimpe très bien. La dernière marche est presque aussi haute qu’elle et elle la franchit sans aide. Pendant que les jeunes escaladent, plongent ou posent pour les photos, je traverse tranquillement la piscine naturelle économisant mes gestes pour profiter davantage du calme et de la fraîcheur.

les enfants nous accompagnent!

Yovos secouristes ?

Le repas nous attend sous la paillote : pintade grillée et pommes de terre sautées.

A peine suis-je arrivée que Damien  me rappelle : un  petit s’est fracassé la tête sur les rochers glissants. Il saigne beaucoup. Tout le groupe s’improvise secouriste tandis que je me rhabille derrière le camion. Il aurait peut être été plus avisé d’emmener l’enfant au dispensaire situé à quelques centaines de mètres.
Un autre enfant se présente avec une profonde entaille au tibia qui n’a pas été désinfectée. Est-ce raisonnable de soigner ainsi sans gants ? Stéphanie se rince les mains à la Biseptine, Damien néglige cette précaution et découvre avec horreur une écorchure sur sa main. Est-ce qu’on peut attraper le Sida de cette manière ? On le pourrait, certes…

Graines de Néré

Sur la route de Tanguiéta, les Béninois, ou plutôt les Béninoises marchent lourdement chargées. Des femmes nous montrent des passoires de « moutarde » : des graines de Néré qui font penser à de grosses lentilles. Une autre porte sur la tête un panier avec des gousses ou des cosses: on peut manger une pulpe jaune un peu spongieuse au goût original.

 

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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