Lion, il est rare il faut de la chance ! (bis)

JUMELAGE CRÉTEIL/POBE

babouins à la mare Bali

Dans le nord, on dit que l’amplitude thermique est grande, et que s’il fait très chaud le jour, les nuits sont fraîches. C’est peut être vrai « en général » mais pas « en particulier » cette nuit . Nous mijotons dans notre sueur sous un ventilo faiblard qui brasse mollement un air torride. Même Michel émerge  en se plaignant de la chaleur.

Nous déjeunons dans la nuit pour être prêts aux premières lueurs de l’aube si nous voulons rencontrer le lion. « Lion, il est rare. Il faut de la chance ! » Confiants dans l’habileté de Marcel à repérer les animaux, nous pensons tous voir le lion. Trois lions ont été vus hier vers 7 heures à la Mare Bali. Avec un  peu de chance ils reviendront aujourd’hui.

En chemin, deux hyènes tachetées se présentent. L’une d’elle traverse la voie derrière le véhicule la deuxième s’assied entre deux buissons. Elle nous observe. Cette réciprocité m’amuse autant que l’attitude canine du charognard. Elle s’éloigne ensuite avec son arrière train surbaissé et sa drôle de démarche.

Deux buffles par hasard. Le temps d’une photo.

Bubales, Waterbocks, nous aurons tous vu toutes les antilopes.

Mare Bali

buffles en chemin

Marcel m’avertit qu’il faut faire attention avant de monter sur l’affût : quelquefois, le lion s’y installe pour dormir à l’ombre. Point de lion. Point de Nestor. Les buffles tournent le dos dès notre arrivée pour s’enfoncer dans la savane.

Les crocodiles sont sortis. Les oiseaux les narguent. J’arme l’Olympus prête à filmer la capture d’une perdrix. Un petit crocodile se dirige vers un couple de volatiles occupés à une parade nuptiale. Sa vélocité me surprend. Raté ! Il retourne bredouille à l’eau. Marcel attend « dix heures zéro, zéro » l’arrivée du lion. Dès que nous quittons la Réserve, je range jumelles et appareil photo. C’est un tort. Une famille de babouins traverse la route.

l’éléphant solitaire

Dernière surprise : l’éléphant solitaire qui avait laissé ses empreintes hier sur la piste. Il est très vieux, sa peau est creusée de profondes rides. Nous filmons. Adieux à la Pendjari !

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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