plplKpalimé – calebassier – caféier – animaux domestiques

Kpalimé – Calebassier

calebassier

Non loin de l’arbre à palabre, Apollinaire nous mène sous le calebassier.

Deux femmes, installées dans son ombre, préparent le gari (semoule de manioc). L’une d’elle roule la graine comme pour le couscous l’autre tamise.
Les fleurs du calebassier s’épanouissent directement sur le tronc. Leurs corolles sont formées de pétales charnus soudés verdâtres tirant un peu sur le rose, discrètes. Beaucoup plus voyantes, les calebasses rebondies. On évide le fruit. L’écorce donnera un récipient, une lampe ou un plat. Une boutique sur la route à Kpalimé vend aux touristes de très belles calebasses ouvragées comme de la dentelle.

Une petite poule noire passe suivie de ses poussins rose fluo étonnant. C’est une protection contre les éperviers qui ne les reconnaissent plus. Les plumes définitives de couleur naturelles leur donnent aspect encore plus étonnant.

caféier

 

Caféier

fleur de café

La saison est terminée, les cerises ont été récoltées, cueillies à la main. Elles sont séchées pendant trois semaines puis on les porte au moulin pour les décortiquer. On doit ensuite trier les grains des déchets puis les torréfier et les moudre. L’ensachage se fait au village pour vendre directement à une association de Commerce Équitable qui l’achète deux fois le prix du Gouvernement (600F/kg). Trois variétés sont cultivées : Arabica, robusta et Arabusta. L’après midi j’ai voulu acheter mon paquet pour soutenir les paysans mais on ne vendait que du Robusta que je n’aime pas.

–    « L’Arabica est en voie de disparition  » affirme le vendeur
–    « pourquoi ? », je demande
    « les grains sont plus légers, les paysans préfèrent le robusta, plus lourd, qui rapporte mieux. »

La fleur du caféier est blanche, son parfum ressemble à celui du jasmin. Elle pousse en bouquet directement sur le rameau.
Les glycines togolaises sont roses et fleurissent sur des buissons ou de petits arbres. Elles sont très différentes de leurs homonymes européennes qui sont des lianes portant de lourdes grappes mauves. Au sol, les Caladions ont de grandes feuilles, cuites elles accompagnent le foufou. Beaucoup plus grandes sont celles des Oreilles d’Eléphant qui ne sont pas comestibles mais qui rendent de nombreux services.

Animaux domestiques

Une chienne noire, Blacky, se prélasse dans la cour d’une ferme. Apollinaire nous prévient :

–    « Ici, on mange du chien ! et du chat aussi »

Je n’aime pas cette idée. Quand on donne un  nom à un animal, quand on s’y attache on ne peut pas le manger comme une chèvre ou une vache avec laquelle on n’a pas de rapport affectif. La petite chienne noire boit à la bassine. Apollinaire ramasse un caillou et la chasse. Il ne convient pas que les animaux touchent  à l’eau potable.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

5 réflexions sur « plplKpalimé – calebassier – caféier – animaux domestiques »

  1. Apollinaire mangeant du chat ? Pendant le siège de Paris, certes. Mais pas dans les tranchées (à moins d’une censure efficace). Encore que cette remarque soit un rien débile. Le poète était artilleur…

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  2. APollinaire dit la verite ils mangent du chien,pas tous, c’est tres bon ainsi que le serpent les vers blanc des palmiers, les rats des champs, les agoutilles,sauf les chauves souries qui est un annimal sacre pour les gents du canton de Kouma

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