CHALLENGE BRETON
Publié dans le recueil Omnibus Le roman des PHARES.
Le personnage de Rachilde m’intriguait, les vacances en Bretagne étaient l’occasion de lire cet ouvrage que Claudialucia avait chroniqué il y a peu.
Je n’aurais pas dû lire la préface. Certaines préfaces éclairent le lecteurs mais celle-la, sous prétexte d’analyse, de symboles…, raconte trop, déflore le mystère qui tient une grande place dans l’histoire et détruit tout l’effet de surprise. On sait ce qu’il y a dans la pièce cadenassée, le héros ne le sait pas, nous si!
Il est vrai aussi que j’ai très peu de goût pour le Grand-Guignol, très peu pour la littérature fantastique. Et là, trop c’est trop! Des naufrages, un meurtre, de la nécrophilie, la folie, la démence-même… rien ne nous est épargné. !a rester enfermé dans un phare dans une mer en folie, ravitaillé tous les quinze jours si le temps le permet, et il ne le permet pas souvent.
Cependant ce roman ne manque pas d’intérêt : le style est impressionnant dans la description des éléments déchaînés, la tempête brisant les vitres du phare, les embruns, les oiseaux tourbillonnant. Quelques morceaux de bravoure: la folie gagne les hommes enfermés qui désapprennent à vivre. Cependant ils ne rachètent pas les tonnes de préjugés désuets et l’enflure des exagérations.
je ne l’avais jamais lu mais je l’ai trouvé il y quelques mois en livre audio et je me suis régalée, une histoire « à l’ancienne » avec bruit et fureur
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@Dominique : de bruits et fureurs, j’en ai trouvé un peu trop!
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Grand guignol,je ne suis pas d’accord! Il n’y a rien de gratuit dans l’horreur , c’est une description des conséquences de l’enfermement, de la solitude, de la peur aussi car ces hommes vivent dans des conditions effroyables, c’est aussi une étude de la folie. De plus l’écrivain est douée d’une force stylistique impressionnante! Et au moins ce n’est pas mièvre! (c’est le moins que l’on puisse dire!). Quant au naufrage, comme tu as pu le lire dans la préface c’est une histoire réelle!
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Grand-Guignol n’est pas tout à fait une critique personnelle, n’ai lu dans la préface que la Tour d’Amour y avait été monté. Sûr que l’isolement explique la folie, mais tout de même! les noyés qui flottent, le meurtre de la pauvre fille, on aurait pu nous épargner cela!
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