en voiture, vers Inverness et Beauly

JUILLET ÉCOSSAIS

 

Edimbourg


 

 

 

 

 

 

 

 

Petit déjeuner au Starbuck coffee sur High street: un grand café et un gâteau à la cannelle (genre pain aux raisins sans les raisins) pour plus cher que le bon déjeuner écossais de Blackfriars avec le haggis !. Une petite close descend sur Cowgate, un mètre de large et très raide.

Le cab

le cab

La réception de Eurohotel (qui n’est pas un hôtel mais un hébergement d’été dans une cité universitaire)appelle un taxi pour Murray Field, le stade bien connu qui ressemble au stade de France. Le chauffeur du cab est un  petit pépère bien aimable. qui nous encourage à prendre tout notre temps avec les bagages et ne met le compteur qu’une fois installées. Son taxi est un cab traditionnel noir avec une vitre qui sépare le chauffeur des passagers et même deux strapontins dans le sens inverse de la marche.

Location de voiture

L’Agence Alamo n’a pas de véhicule pour nous. Ils invoquent une erreur informatique mais deux autres couples arrivés en même temps que nous reçoivent la même réponse. Nous avons le traitement de faveur : on nous conduit à l’aéroport tandis que les autres prennent l’autobus. On commence à s’énerver. Du parking des voitures de locations nous devons prendre une navette (sécurité oblige, les voitures ne s’approchent plus du terminal depuis l’attentat de Glasgow). Sur le comptoir, encore une allusion au terrorisme : tout véhicule mal garé sera explosé comme une voiture terroriste. Voilà qui résout les problèmes de contraventions impayées pour stationnement illicite ! À nous de bien observer la règle des doubles lignes jaunes aux carrefours qui n’existe pas chez nous ! Nous avions d’ailleurs remarqué sur Charlotte Sq. un policier photographiant sur toutes les coutures une MiniMorris garée sur un stationnement résidentiel.

Après avoir bien poireauté, on nous donne une enveloppe et une grosse clé. On reprend la navette. La dame me demande :

–          « Est-ce que cela vous ennuie d’avoir une grosse voiture ? »

–          « Non bien sûr ! »

 

C’est une voiture de direction « Estate », une Vauxhall Vectra gris métallisé, toute neuve, brillante, impressionnante.

On est très fières de notre « silver car » Estate

En route

11H30,  la route du Forth bridge, première erreur à l’entrée du pont, le moderne, suspendu, pas le mont métallique. Ensuite c’est facile : l’ autoroute traverse une campagne très verte, à l’arrière plan des montagnes violettes. Ma plus grande surprise est de voir du colza en fleur au mois de juillet. Il ne fait pas très chaud, au tableau de bord le thermomètre indique 16°C quand il pleut et 17 sous le  soleil.

Pique nique

Peu après Perth nous quittons la voie rapide pour Dunkeld, village ravissant de cottages fleuris, un peu tarabiscotés, un manoir transformé en hôtel, une jolie rivière qui passe sous un vieux pont de pierre. Je ne pense pas à prendre des photos. Nous le regretterons. La recherche d’un coin pique-nique est toujours laborieuse. Sur le bord de la route, un parking, un peu sale. On trouvera mieux. Pendant le demi tour, un faon traverse la route, gracieux, son dos tacheté. Nous aurions été bien inspirée de nous arrêter là.

pique-nique au bord de l’eau

La « Réserve de vie sauvage » nous  tente.  La route borde un  lac, nous déjeunons à quelques mètres de l’eau.

 

 Puncture !

A un virage, on se déporte sur la gauche pour éviter un gros 4×4 qui roule en plein milieu de la route étroite. Des pierres coupantes dépassaient du talus : deux pneus crevés. Une jeune fille très aimable s’arrête pour me conduire à la station service du village. Le mécano ne travaille pas le samedi. La jeune femme qui vend de l’essence me propose une bombe anti-crevaison. Avec l’état des pneus il ne faut pas y songer. Il reste l’assistance AA dont le numéro de téléphone est inscrit sur un macaron collé au pare-brise. Le pompiste me conduit à la voiture (sans lui je me demande bien comment je l’aurais retrouvée). Sur place il contacte l’assurance. J’aurais bien été incapable de localiser notre position et de l’indiquer au téléphone. La dépanneuse arrivera d’ici deux heures. Entre temps, rien à faire. Seulement attendre. VISA 1er  me confirme que nous sommes bien assurées. Nous avions refusé l’assurance Bris de verre et crevaison il y a moins de trois heures ! Ne pas paniquer. Seulement espérer que le garage ne sera pas fermé quand la dépanneuse arrivera. 16h15, sans un regard aux pneus, le chauffeur de la grosse dépanneuse nous embarque dans son camion.

on est arrivées à temps!

Il reste tout juste 45 minutes pour rejoindre le garage de Perth. Arriverons nous à temps ? 16h50,   la Vauxhall est  immédiatement montée sur le pont. Dix minutes plus tard, elle est chaussée de pneus neufs pour 300£. Nous pouvons repartir. On nous annonce 2H15 de route pour rejoindre Inverness.

 

 

Inquiétude: pour passer un col de montagne,  il faudrait arriver avant la nuit. Il nous faut aussi faire des courses.  Nous ne savons pas encore qu’il fait jour jusqu’à 11 heures du soir et que les magasins d’alimentation ne ferment presque jamais.

 

Nous avons traversé un  bon tiers de l’Ecosse du sud au nord sans trop nous occuper du paysage. Prairies et vaches. Des cultures jusqu’à Perth. Au nord de Perth, la forêt remplace les champs, les pentes s’accentuent. Il nous semble être en montagne, pourtant les altitudes sont très faibles.

8h30, nous sommes installée à Beauly et à 9h,  attablées devant une soupe chaude et des œufs à la coque.

Notre cottage à Beauly : la cheminée

 

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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