Thessalonique – promenade jusqu’à la Tour Blanche

CARNET MACÉDONIEN

bedesten

 

La rue Egnatia (prononcer Egnati-a)est bordée de magasins de fringues bon marché aux couleurs criardes, de divers fast- food à la grecque, elle est très passante peu agréable pour la promenade. A un coin nous trouvons le Bezestani, le bazar oriental, marché couvert turc aux murs de biques et aux coupoles. De l’autre côté de Venizelou lui fait face le marché moderne, très coloré et aimé par les cris des marchands où l’on trouve un peu de tout, des légumes aux lunettes de soleil, en passant par les produits ménagers ou les aromates. On remarque les belles poissonneries.

Aristote

Parallèle à Venizelou, Aristolelou, est une large  avenue piétonnière plantée de pelouses, de palmiers, bordée d’arcades, de belles terrasses de cafés chics. Les immeubles Art Déco tendance mauresque, sont peints de crème ou de blancs, les étages supérieurs sont soulignés de colonnettes d’arcades ou de moulures orientales. J’achète des lunettes de lecture chez un opticien et de soleil dans un magasin de souvenirs. Sur la place près de la mer Aristote n bronze a un orteil brillant. Les jeunes se font photographier en lui tenant le pied. Je ne sais pas du tout à quoi correspond cette tradition !

la Tour Blanche

Promenade sur le bord de mer, sous un ciel couvert, la surface de l’eau est hérissée de vaguelettes, la houle balance de petites  barques. Nous arrivons à la Tour Blanche, turque ou vénitienne ? En tout cas 16ème siècle, elle était la dernière d’une série de fortifications et de remparts qui subsistent encore dans les hauts quartiers. Tour Blanche, Tour du Sang, c’est un des monuments emblématiques de la ville. On peut la visiter. Elle est accompagnée de nombreuses statues. Qui est donc ce Boutris 1912 en marbre poli, et Pavlos Mela (1870-1904) représenté en  bronze costumé en evzone ? Sur une stèle Ioannis Perpaplius (1792-1886) est entouré d’étudiants et de cordonniers.

Les immeubles de la corniche sont un mélange d’immeubles Belle Epoque, Art Déco, années 60 et années 2000 avec balcons de verre et alignements d’oliviers.

La rue Tsimikis est parallèle à Egnatia et à la côte, nettement plus chic et plus agréable à parcourir avec de beaux magasins, des restaurants. En creux nous découvrons  une très jolie église de briques à l’extérieur, toute doublée de bois peint et doré, avec de belles fresques et surtout fleurant bon la cire.

Des activistes du KKE tiennent une table et haranguent les passants avec un mégaphone ; Ils invitent à un meeting de soutien aux cueilleurs de fraises qui n’ont pas été payés. On filme les affiches dans une esthétique soixante-huitarde ce qui ne me déplait pas.

 

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

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