Pietra Viva – Léonor de Récondo

LIRE POUR L’ITALIE

le Bacchus du Bargello
le Bacchus du Bargello

Le héros de l’histoire Michel-Ange est un personnage qui m’intéresse. Dans les carrières de marbre de Carrare encore plus encore. L’imaginer tirer ses personnages du marbre! Partager le travail des carriers et tailleurs de pierre, le sujet avait tout pour me plaire. La critique était bonne. Les copines le recommandaient.
Je partais pour un beau voyage à la Renaissance dans cette Toscane que j’aime.
Pourtant cela n’a pas fonctionné.
Lecture agréable. mais lisse, trop lisse pour m’accrocher ou m’émouvoir.Superficiel? J’ai glissé dans ces 225pages sans entrer dans le roman, sans y croire, ni à l’amour chaste pour Andréa le moine si beau, ni pour l’amitié de Michele, l’enfant. Quelques préciosités m’ont agacée. qu’est-ce donc qu’une Bible inviolée? et  ces hommes aux noms d’animaux?
Je ne regrette pas cette lecture. Comme Parle-leur de Bataille.…mettant en scène Michel-Ange également, la rencontre ne s’est pas faite.
Peut être suis-je grognon? J’ai parfois du mal avec les romans historiques. je leur préfère l’Histoire avec ses textes, ses sculptures, ses chefs d’œuvres. Pour qu’un roman historique m’emporte, il me faut plus de détails, plus de recherche. Et puis, la pureté du marbre, la chasteté, les mères idéalisées mortes, cela m’embête!

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Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

6 réflexions sur « Pietra Viva – Léonor de Récondo »

  1. Oui deux pour Tabou et trois pour Michael Kohlhaas, somptueuse épopée chez les Protestants des Cévennes, et deux pour La bataille de Solférino, très beau premier film qui a été trop peu vu peut-être pour avoir été classé film militant alors que comme disait Truffaut « le spectateur ne vient pas au cinéma pour mettre un bulletin dans l’urne ». Le film des Coen était émouvant aussi, mais très noir, et le personnage très antipathique. Ce sont des grands malins, qui détournent le manque d’émotion de leur film par l’humour et un très grand savoir-faire. Garrel est de cette école héritée de l’art italien, qui sort des Moïse de Michel-Ange ou des Conversion de Saint-Paul de Caravage, qui comptent sur le saisissement avant l’émotion.

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