Cymbeline

CHALLENGE SHAKESPEARE

CHALLENGE SHAKESPEARE

Fidèle au Grand Will, et au défi de Claudialucia, j’ai tenté l’expérience de Cymbeline. Aventure parce que les pièces que j’avais lues dans le Challenge Shakespeare étaient  des pièces connues. Je savais ce que j’allais trouver, bien sûr, j’y ai trouvé chaque fois beaucoup plus que mes idées préconçues, l’imagination du dramaturge va bien au delà  ce que je pouvais attendre. De plus, le plus souvent tout un corpus de textes, d’oeuvres accompagnait cette lecture : Verdi, films, contexte historique… et le mieux : la  représentation théâtrale.

Pour Cymbeline, rien de tout cela! Je n’avais jamais entendu le titre qui me suggérait une féérie, pour une fée, Cymbeline est un joli nom. Cette lecture sans aucun a-priori, avec pour toute recommandation le nom de Shakespeare a été une aventure.

Et il faut être aventureuse pour se risquer en Bretagne, envahie à grand peine et à nombreuse reprises par les Romains…à Rome au temps de l’Empire romain (qui ressemble à l’Italie de la Renaissance), et même dans une caverne des montagnes galloises (si j’ai bien compris). Il faut aussi ne pas craindre les invraisemblances, les enfants royaux enlevés, les poisons d’une vilaine belle-mère, les retournements de veste et les travestissements.  Ne pas être regardant en décapitation (même si c’est pour la bonne cause), en résurrections…

Shakespeare n’a peur de rien! Et c’est bien distrayant. Comme toujours, une pièce doit être vue au théâtre plutôt qu’être lue, et j’envie bien Claudialucia qui a déjà rendez-vous avec Imogène et Posthumus. (quels noms!)

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

4 réflexions sur « Cymbeline »

  1. Oui, une grosse surprise, cette pièce avec toutes ses invraisemblances ! Je crois surtout que la pièce nous surprend parce qu’elle semble ancrer dans le réalisme sans jamais se tourner vers le fantastique donc on accepte mal les invraisemblances, alors que la magie intervient dans La Tempête ou dans le songe d’une nuit d’été et l’imagination se laisse emporter.
    C’est vrai que Cymbeline est un joli nom qui conviendrait bien à une fée et pas un vieux roi autoritaire.
    Pas trop aimé le personnage de Posthumus (un nom à coucher dehors!) que je trouve bien fade et peu intéressant.
    Et maintenant il me reste à savoir ce que shakespeare a bien voulu dire.

    J’aime

      1. C’est vrai j’ai de la chance et puis le voir au Globe, tu te rends compte! Le lieu à lui seul est une aventure! Mais ce sera une adaptation de la pièce ayant pour titre Imogène. C’est vrai que c’est elle le personnage principal de la pièce et non Cymbeline. Mais je ne suis pas sûre de comprendre en anglais! Tandis que si c’était la pièce elle -même, je la lirai en anglais avant de la voir et je comprendrai en gros!

        J’aime

      2. @Claudialucia : cela va être une expérience exceptionnelle! Lis le le texte en anglais, et en français! si tu le connais bien avec le jeu des acteurs cela devrait être facile. J’ai fait une expérience analogue avec choéphore et euménides en grec ancien (je comprends un peu le grec moderne mais le grec ancien date du lycée) en connaissant bien la pièce je me suis racrochée aux mots que je comprenais, c’est un peu à trou trou mais cela fonctionne bien.

        J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :