IL VIAGGIO D’EIMELLE
J’ai beaucoup aimé l’Amie Prodigieuse et j’ai immédiatement téléchargé le Nouveau Nom qui lui fait suite dans la saga d’Elena Ferrante. Comme je me méfie des lectures à la file d’un même auteur qui parfois provoque une lassitude, j’ai attendu quelques mois avant de continuer le feuilleton. Si l’effet de surprise ne joue pas dans ce deuxième tome, je n’en ai pas été déçue pour autant. J’ai lu quelque part (blog ou babélio?) que cette série était addictive, tout à fait un peu comme pour certaines, les séries télévisées, avec les personnages récurrents, les histoires d’amour qui s’emmêlent. C’est beaucoup plus!
Lila(Lina) et Lenù (Elena) ont seize ans au début du Nouveau nom. Lila est Madame Caracci, avec son identité de femme mariée, mal mariée : dès le jour de son mariage elle a pris un dégoût irrémédiable pour Stefano. Elena, brillante élève au lycée mais aussi gagner sa vie….Les amies s’entraident, partent en vacances à Ischia où elles découvrent le désir, et l’amour, pour le même garçon. Leur amitié sans faille survivra-t-elle?
Je n’aime pas les billets qui résument un roman. J’en resterai là. Le Nouveau nom n’est pas qu’un roman d’amour et d’amitié. Ce n’est pas seulement le quotidien d’un quartier pauvre de Naples. C’est beaucoup plus. C’est un roman féministe qui montre la condition des femmes dans les années 60 à Naples, femmes battues, humiliée, éreintées par les grossesses et les travaux ménagers
« Ce jour-là, en revanche, je vis très clairement les mères de famille du vieux quartier. Elles étaient nerveuses et résignées Elles se taisaient, lèvres serrées et dos courbé ou bien hurlaient de terribles insultes à leurs enfants qui les tourmentaient. «
Le combat d’Elena pour sortir de la pauvreté par l’éducation, ses efforts acharnés pour briller dans ses études. Etre diplômée ne suffit pas pour sortir d’un milieu modeste.
« je faisais partie de ceux qui bûchaient jour et nuit, obtenaient d’excellents résultats, étaient même traités avec sympathie et estime, mais qui ne porteraient jamais inscrits sur eux toute la valeur, tout le prestige de nos études; j’aurais toujours peur : peur de dire ce qu’il ne fallait pas, d’employer un ton exagéré, d’être habillée de manière inadéquate, de révéler des sentiments mesquins et de ne pas avoir d’idées intéressantes ».
Le contexte des idées politiques, le roman traverse les années 60 et les débats idéologiques. J’aurais peut être aimé en savoir plus sur 68. mais peut être, en Italie, cette année-là a eu moins de retentissement qu’en France..
Et maintenant, j’attends la suite!
Oh la la, tout le monde l’aime ce roman. Il va donc falloir que je le lise et pourtant, je ne sais pas pourquoi, je n’arrive pas à avoir totalement envie.
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@valerie : parce que c’est un pavé? les pages se tournent très vite
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le premier tome m’attend depuis déjà un bon moment, j’attends l’instant propice!
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Merci pour ces conseils et avis de lecture, je suis très tenté par ce roman!
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@aleezandro : laisse toi tenter!
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Comme Eimelle, le premier est dans ma PAL, il attend son tour, il faut dire que ça s’entasse un peu trop ces derniers temps …
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@Aifelle : lire dans l’ordre, ne laisse pas le premier en dessous de la pile!
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Même pas lu le 1, j’avoue…
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Les pavés ne me font pas peur et l’histoire est tentante… mais pour le moment je ne suis pas en Italie mais… j’y penserai quand je serai sortie de Norvège.
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@Claudialucia : je connais bien ce sentiment, ne pas arriver à atterrir et rester encore longtemps dans les lectures, les films
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Je vois que l’on a le même ressenti sur le livre. Je publie mon billet samedi.
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