LIRE POUR L’IRLANDE
A la veille du voyage en Irlande, Joyce est une évidence. Nous atterrissons à Dublin, y passerons quatre jours. Il me semblait indispensable de connaître ces Gens de Dublin en VO pour tester la langue de Joyce avant de me lancer dans Ulysses, téléchargé sur la liseuse, que je compte lire sur place.
La langue de Joyce est très fluide, abordable avec juste ce qu’il faut de petits mots désuets ou régionalistes pour m’amuser avec le dictionnaire intégré dans la kindle. Je la déguste lentement avec plaisir, nouvelle après nouvelles.
Les Gens de Dublin est un recueil d’une quinzaine de nouvelles écrites entre 1902 et 1914, sans vraiment de lien entre elles, si ce n’est l’unité de lieu et de temps. C’est le ton à la fois mélancolique et ironique qui définit cet ouvrage. Mélancolie, poésie, catholicisme et nationalisme irlandais.
« He tried weigh his soul to see if it was a poet soul. melancholy was the dominant note of his temperament, he thought, but it was a melancholy tempered by recurrence of faith and resignation and simple joy. If he could give expression to it in a book of poems perhaps men would listen. »
Les premières nouvelles sont plutôt courtes. J’entre par petites touches impressionnistes dans la ville, une fenêtre allumée pour une veillée funèbre, une rencontre entre amis dans un pub, une balade d’écoliers d’école buissonnière..puis une histoire se dessine, les nouvelles s’allongent et s’étoffent : cet employé de bureau incapable qui ne cherche qu’à s’échapper dans la boisson (on boit beaucoup à Dublin, il me semble), une rencontre très convenable entre un vieux garçon et la femme d’un capitaine de marine, unis par amour de la musique. La dernière nouvelle est plus longue, presque un court roman dont j’ai interrompu la lecture à plusieurs reprises, intriguée par le titre The Dead.
Il me tarde d’emprunter le film de Huston tiré de ce livre!
Lisez Joyce dans un pub Miriam ! C est un contournable !
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Incontournable ! ( la tablette prend décidément trop de liberté)
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Des nouvelles que j’avais énormément aimé ainsi que l’adaptation au cinéma
par contre je cale sur le reste de Joyce, je n’ai jamais pu dépasser 100 pages d’Ulysse
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Ah ce sont des nouvelles? J’en suis au tiers de Ulysses, et crains bien d’y rester;.. Je m’ennuie, et le style ne va pas suffire… Curieusement certains chapitres (surtout quand je les lis en vO) passent bien mieux! Mais je lis aussi en français, là, pfff, je fatigue.
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Comme Dominique j’adore le livre Gens de Dublin et l’adaptation de la dernière nouvelle par Huston . c’est un de mes films préférés. Quand j’ai essayé de lire Ulysses, il y de de cela bien des années, j’ai moi aussi calé!
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@Claudialucia : je n’ai pas vu le film c’est une lacune à réparer dès la rentrée (la médiathèque est fermée en ce moment)
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