Je me dépêche de rédiger mon billet avant d’ouvrir la session du MOOC d’Oscar Wilde, parce qu’après la conférence d’Aquien, je n’oserai plus rien écrire. (comme je sèche après les billets de Claudialucia que je ne lis qu’après coup).
Que dire de cette jolie pièce?
Une salle de l’Exposition Oscar Wilde lui était consacrée, belles illustrations de Beardsley , photos et vidéos, costumes, décors….
Étrangement , le personnage du prophète Iokanaan, Saint Jean Baptiste, prisonnier dans la citerne, m’a plus intéressée que Salomé, genre princesse gâtée à qui personne ne résiste. Les battements des ailes de l’ange de la mort, plus que la danse des 7 voiles, très théâtrale ( c’est l’inconvénient de lire une pièce sans la voir représentée). Pourquoi le tétrarque protège-t-il le prophète alors qu’il le couvre d’opprobre? Qu’est-ce qui le retient? Pourquoi est-ce si difficile d’accéder à la demande de Salomé?
J’ai eu envie de relire Hérodias de Flaubert qui fait dire à Antipas :
– « sa puissance est forte…Malgré moi, je l’aime »
-« Alors, qu’il soit libre? »
Le Tétraque hocha la tête. Il craignait Hérodias, Mannaëi, l’inconnu…..
Encore une fois j’ai été envoûtée par la prose de Flaubert, la luxuriance des descriptions, la précision des détails. Après la lecture de Salomé de Wilde, j’ai été plus attentive aux imprécations de Iaokanaan, aux implications politiques et aux alliances du Tétrarque.
Le thème de Salomé ou d’Hérodias est loin d’être épuisé : il me reste la Salomé de Strauss, et l’Hérodiade de Mallarmé.
Si vous êtes intéressée par Oscar Wilde, il existe une Société Oscar Wilde, qui réunit les amis de l’auteur. Si vous êtes tentée, vous pouvez m’écrire à l’adresse de messagerie ci-dessous.
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