CAP VERT 2002
Adieux à Aquinino
Nous faisons nos adieux à Aquinino, toujours aussi souriant mais discret. Il est dans son bureau avec ses ordinateurs à l’arrière de son magasin général, du nom des Vieux Amis. On y vend vraiment de tout, de l’eau, des légumes, des fruits, mais aussi des baignoires, des rouleaux de linoléum, des sacs de ciment, de la plomberie…
Aquinino et son secrétaire sont sur Internet tandis que la femme rend la monnaie sortie d’un tiroir en bois et inscrit les menus comptes à la main sur un cahier d’écolier.
Je fais des compliments sur les plages. Une restriction, cependant. Les dépôts d’ordures sur la plage de Barril. Justement, en Octobre, les luxembourgeois ont un projet pour nettoyer tout cela. On a bien besoin du Luxembourg !
Révision des paysages, à bord d’un magnifique 4×4 de Toy (notre loueur), décoré de petits drapeaux américains. J’aime toujours repasser plusieurs fois aux endroits visités.
Transfert Sao Nicolau/Sal
Pour changer, l’avion est ponctuel. Dominique a enfin trouvé l’explication des retards à répétition : pour les liaisons inter-îles TACV ne possède que trois ATR. Si un seul est en retard, cela détraque tout le planning des vols. Comme d’habitude, nous prenons nos places à l’avant de l’avion pour avoir plus de place pour les jambes. Pour trente minutes, ce n’est pas indispensable, mais c’est amusant. Ce sont nos places attitrées !
Retour à la modernité
A l’aéroport de Sal, retour à la modernité : un autobus nous fait traverser le tarmac, peut être 100m à parcourir. Les bagages arrivent sur un tapis roulant. Sommes nous encore au Cap Vert ?
Santa Maria est beaucoup plus animée que lorsque nous l’avons quittée : des boutiques ont ouvert leurs portes, tous les restaurants sont ouverts, les agences immobiliers aussi. La saison touristique bat son plein ! Il fait aussi nettement plus chaud.
Notre chambre à la Pensao Alternativa nous surprend agréablement : vaste, fraîche, grande salle de bain, mobilier simple et clean.
Vers cinq heures, je vais me baigner au ponton. Les vagues ont disparu. La première fois que nous étions venues c’était le jour de la tempête de sable.
Plage
Aujourd’hui l’eau est tiède, limpide. J’ai renoncé aux sandalettes. Quel plaisir de fouler le sable juste tiède. Il est beaucoup plus blanc et plus fin que sur les autres îles. C’est la blancheur qui est surprenante lorsqu’on revient à Sal. On est ébloui par les dunes claires. L’œil s’était habitué à l’ocres rouges et noires des basaltes.
Promenade pieds nus sur toute la longueur de la plage sur le sable mouillé. La vague vient me lécher les orteils.