CARNET CATALAN
Saint Ferréol- les asperges

J’ai beaucoup aimé cette balade. Pourquoi ne pas la refaire sous le soleil ? J’ai pris mon bâton, pas tant pour me faciliter la montée qui n’est pas énorme, plutôt pour m’assurer là où le ruisseau a envahi le chemin. Je prête plus attention aux végétaux dans la chênaie, petit hou, salsepareille, ronces au bas de la pente, plutôt bruyères et genêts, plus haut ; Je croise un monsieur d’un certain âge, aux pantalons fendus comme ceux des ados. Il a dû capter mon regard :« je vais aux asperges qui sont dans les ronces, je ne vais pas abîmer un bon pantalon ! » annonce-t-il je lui réponds que j’aimerais bien en trouver mais que je n’ai pas mon couteau. « Pas besoin de couteau pour les asperge, il suffit de les casser ! En revanche, pour les pissenlits il faut un couteau ! ». Je continue la balade en cherchant les asperges que je ne trouve pas.
Toute la journée je vais croiser des gens avec un bouquet d’asperges dans la main. Cela doit vraiment être la saison !
Cap Béar

A la sortie de Port Vendre en direction de Cerbère, le Cap Béar. Le vent marin a apporté une brume et un éclairage un peu bizarre. Le vent souffle en tempête soulevant des vagues spectaculaires. Les romarins sont couverts de fleurs bleues. C’est le début de la floraison des asphodèles. Je les aime beaucoup mais depuis que j’ai lu qu’elles étaient les prairies blanches des morts de l’Enfer dans l’Odyssée, je les trouve funèbres.

En dessous du phare, des marches conduisent à l’anse Sainte Catherine, invisible de la route. Je découvre des petites maisons blanches ; on se croirait dans les cyclades. Des agaves aux belle feuilles lancéolées dépassent des épineux et des romarins. Ici aussi c’est la chasse aux asperges. Un sentier mène à un petit promontoire. Pour y arriver, il faut descendre dans les schistes argentés ; je marche avec précautions et agrippe les romarins, au moins il ne pique pas ! A la montée ce sera moins impressionnant, d’ailleurs je trouve un autre passage avec des marches.

Collioure
La mer est tellement agitée que la promenade sous le fort n’est pas possible ; de très grosses vagues viennent s’y briser sur la banquette de ciment.

Au retour, le Canigou semble irréel dans la brume, blanc, spectral. On le devine plus qu’on ne le voit.
J’ignorais que l’on pouvait ainsi cueillir des asperges sauvages
Autour de moi ce sont les cèpes, les girolles et trompettes de mort qui profitent de l’alternance pluie soleil
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Belles photos ! tout le coin est beau, il y a de quoi faire par tous les temps. Je n’y étais pas au moment des asperges ..
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Effectivement, très belle photo. J’ai vu Collioure que de nuit, mais j’en garde un bon souvenir
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Ici (à Marseille) la chasse à l’asperge sauvage est très courue. Il y a des gens qui ont « leur coin » et pas question de le révéler ! Moi je me contente du thym et du romarin, c’est plus classique.
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De beaux paysages. Quant aux asperges sauvage, elles me font penser aux cueillettes que je faisais quand j’étais ado dans les collines de Marseille-Nord, au temps où tout n’était pas construit et où la nature existait encore!!
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