CÔTE D’AZUR

Pluie au réveil et prévisions météo médiocres.
9h15, le dimanche matin, la route d’Agay à Saint Raphaël est déserte. Nous avions prévu de longer le bord de mer, laisser la voiture au « vieux port » et de se retrouver un peu plus loin au port de Plaisance, Dominique en voiture et moi à pieds. D’après notre documentation, un marché des pêcheurs se tiendrait au vieux port. Poisson pour déjeuner?
Passé le grand et moderne Palais des Congrès, la circulation est déviée: le Carnaval se tiendra cet après-midi. La déviation nous conduit à l’intérieur de la ville et à la sortie à Fréjus. Fréjus et Saint Raphaël se touchent : un pont les sépare.
A Fréjus, c’est jour de marché qui se tient sur la corniche en bord de mer. Les marchands forains ont déballé leurs étals : fringues « pas du tout Côte d’Azur », bas de gamme. Sur une place, un peu en retrait se tient le marché alimentaire.
Sur le front de mer de Fréjus, des immeubles de ciment, constructions un peu vieillottes. Au rez de chaussée des cafés et des restaurants populaires et bien sympathiques. Nous retournerons à Fréjus, la ville historique est intéressante avec des antiquités romaines.

Encore une déviation et nous revoilà au Palais des Congrès de Saint Raphaël et nous trouvons une place de parking au port Santa Lucia où je peux retrouver l’itinéraire prévu sur la corniche et observer les préparatifs du Carnaval. Un vigile me chasse alors que je m’approchais pour photographier un éléphant. Plus loin on gonfle des animaux colorés : éléphant bleu, zèbre, panda qui s’envoleront comme des cerfs volants.

Stèles et statues, et nom des rues commémorent le Débarquement de 20.000 GI le 15 Aout 1944.
Un autre débarquement s’est déroulé à Saint Raphaël : le 9 octobre 1799, Bonaparte, de retour d’Egypte, célébré par un obélisque et rappelé par le jardin Bonaparte qui surmonte un parking, jardin contemporain très réussi. En 1814, Napoléon s’embarque de Saint Raphaël pour l’Ile d’Elbe.
le Marché des pêcheurs, poissonnerie moderne ne correspond pas à ce que j’imaginais.
Déjeuner à La Canne à Sucre
Pendant que j’arpentais la Croisette, Dominique a exploré la série de restaurants qui bordent le port Santa Lucia et a retenu une table à La Canne à Sucre joli petit restaurant avec une terrasse derrière des rideaux de plastique transparent : jolie salle blanche et bleue bien décorée au thème marin. L’accueil est très chaleureux : le patron se tient à la porte, invite les passants, il passe entre les tables, présente els plats, les desserts et revient bavarder avec les clients. Au menu, plats de poissons et salades exotique, y compris arménienne. La marmite du pêcheur luxueuse avec homard, gambas, poisson, moules et crevettes est à 44€. Nous nous contentons plus modestement de moules et Frites pour Dominique et sardines grillées. Mention spéciale pour les frites-maison délicieuses. le serveur commente « je les ai épluchées, coupées.. » Un café gourmand pour terminer. Nous recommandons!
Randonnée au Cap Dramont

la promenade commence à La Plage du Camp Long qu’on trouve sur la route principale en direction d’Agay. La quitter au panneau « Tikki plage ». Le sentier part du parking (balisage jaune).
Première étape : La Batterie d’Agay (installations militaires qui ont servi aux Allemands) . Elle est située sur un piton, le panorama à 360°. la mer est merveilleuse, verte, transparente dans la crique du Camp Long, bleue brillante vers Agay avec des roches rouges très découpées et le vert des pins et des buissons. les asphodèles sont prêtes à fleurir. La lavande déjà fleurie ne sent rien, trop frais. Les chêne-liège ont des troncs tortueux, les pins sont fournis.

Pour grimper au Sémaphore (terrain militaire grillagé) une route cimentée très raide est en construction. Arrivée en haut, il n’y a rien à voir et il faut redescendre par le même chemin.
Le sentier littoral est très bien entretenu et très fréquenté en corniche sur un versant très escarpé. les roches rouges sont spectaculaires.

Le Port de Poussaï est très mignon avec ses petites barques colorées et de vrais bateaux de pêches. En face, sur l’Île d’Or, se dresse une haute tour.

De retour à la Résidence Agathos, à notre bastidon, sous une belle lumière nous traversons notre pelouse pour profiter de « notre » plage, la Plage des Beaumettes , je découvre les très belles maisons du voisinage. Dommage il fait trop frais pour se tremper les pieds!