IL VIAGGIO
J’avais beaucoup aimé Le Mer, le matin. J’ai eu plus de mal à entrer dans ce gros roman de 406 pages. Je ne suis pas une bonne cliente pour les romans d’amour. Le petit garçon riche malheureux qui jette ses jouets par la fenêtre m’a passablement agacée. L’amitié tardive avec le fils de la concierge qui ne se découvre que sur la fin de leur scolarité commune ne m’a pas semblé crédible. Paradis que ce voyage scolaire où les deux garçons se découvrent, ne m’a pas convaincue;
Pourtant j’ai continué et j’ai préféré la suite qui se déroule à Londres (pour le voyage à Rome, on repassera). Les amours hétérosexuelles, son mariage, ses relations avec la fille de sa femme sont décrites avec délicatesse, surtout quand on se rend compte que l’unique passion de Guido sera pour Costandino. J’ai fini à m’attacher aux personnages et je voulais savoir si leur histoire trouverait enfin un dénouement heureux.
Recherche de normalité dans une époque où l’homosexualité n’est pas encore acceptée. Costantino, pour sa part a un ménage tout à fait conformiste mais il n’a pas oublié Guido. Quand leurs retrouvailles paraissent possibles, les deux hommes subissent une agression violente. Jamais leur amour ne pourra s’exprimer au grand jour.
Splendeur? Triste splendeur. Où est-elle la splendeur dans le non-dit, le refoulement, voir le mensonge?
Une auteure l’UE mais avec qui je n’ai pas accroché
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@ Dominique : étrange ta définition!
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Vu ce que tu en dis, je ne vais pas me précipiter ..
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@Aifelle : celui-ci est moins réussi que la Mer le matin que j’avais aimé
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