LIRE POUR LA GRECE
« L’héroïne de ce livre est une ville Thessalonique au riche passé antique, byzantin, turc et juif, aux quartiers populaires grouillants de vie, à la fois jeune et plaine de fantômes.
Le héros, c’est l »‘auteur : Yorgos Ioannou, tourmenté, solitaire écorché, vif, enfant de cette ville qu’il aime comme une mère qui l’étouffe.
En 1971, à quarante-quatre ans, quasiment inconnu encore, il publie comme un exorcisme ces vingt-sept histoires autobiographiques; Elles sont revivre les années noires de l’Occupation allemande et de ce qui a suivi, en alliant Eros et Thanatos, tragédie et humour, et l’auteur se révèle un merveilleux conteur.
Le sarcophage, c’est l’acte de naissance d’un des maîtres de la prose grecque d’aujourd’hui. »
C’est le 4ème de couverture du livre. Rarement, j’en ai lu d’aussi juste et si bien écrit.
D’ordinaire je déteste bandes-annonces de films ou 4èmes de couverture. Dans le meilleur des cas, ils spoilent l’histoire et dans le pire vous font miroiter des promesses non tenues. Je ne l’ai donc lu qu’après avoir terminé de lire l’ouvrage et je ne sais plus que rajouter:
11 histoires avec l’auteur pour narrateur, à différents âges de sa vie, parfois amères et tragiques comme la déportation des Juifs de Thessalonique, ou la guerre dans les montagnes, parfois insignifiantes comme l’histoire du ficus, mais combien touchantes.
Yorgos Ioannou, j’ai aussi lu avec beaucoup de bonheur La Douleur du Vendredi saint, recits inclassables sur solitude, amours impossibles, recueil de nouvelles courtes, un peu étranges.
C’est le prochain voyage ?
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@claudialucia : non malheureusement pas de voyage prévu! Thessalonique et la Macédoine datent de 6 ans maintenant mais j’aime beaucoup cette ville et y retourne avec les lectures.
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Je connais mal cette période de l’histoire dans ce pays ; je le note à tout hasard, mais vu ma PAL ….
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@Aifelle : ce sont de courts recueils de nouvelles, très agréable à lire.
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Je suis contente d’avoir trouvé votre blog, je cherchais justement à comprendre l’histoire de ce pays dans lequel je me suis expatriée.
Un grand merci
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