CHALLENGE JACK LONDON
J’ai raté le film de Pietro Marcello, en salle à cause du confinement et il ne s’est libéré à la Médiathèque que récemment. J’étais très impatiente de visionner cette adaptation napolitaine du roman de Jack London qui m’avait beaucoup intéressée. C’est un peu dommage de le découvrir sur le petit écran, depuis la pandémie, on se contente de moins.
Il y a quelques années, deux blogs amis de Claudiaducia et Wens publiaient une rubrique « un livre, un film » que je lisais avec curiosité. Ils seraient plus qualifiés que moi pour cet article. J’ai parfois du mal avec les adaptations. Quand je viens de terminer un livre, je me suis fait une image mentale des héros ; découvrir les traits de tel ou tel acteur me perturbe. Le réalisateur peut accorder une moindre importance à des scènes qui me paraissaient capitales. Faire tenir une œuvre de 600 pages en 1h30 ou 2h de film nécessite d’opérer des coupures.
Un film fidèle qui colle exactement au livre risque de l’affadir. L’idée de dépayser l’action, de la situer à Naples m’a séduite. J’aime cette ville, ses rues populeuses cadrent bien avec l’esprit du livre. Luca Marinelli est un Martin Eden convaincant, aussi bien en marin mal dégrossi qu’en apprenti écrivain, vers la fin, décadent, il est moins séduisant mais bien dans l’esprit du personnage. Elena-Jessica Cressy m’a semblé plutôt falote, il lui manque l’éclat de la Ruth du roman. Les étapes de l’apprentissage de Martin suivent la progression du livre. En revanche, avec le dépaysement de l’action, j’aurais aimé plus de couleur locale dans les luttes politiques.
Si le déplacement géographique ne m’a pas gênée, au contraire, le déplacement temporel dans une modernité floue m’a perturbée. La famille de sa sœur et son beau-frère est installée devant la télévision, années 70? 80? Des images bleues ou sépia montrent un magnifique trois-mâts d’un autre siècle.
London, au tout début du 20ème siècle découvre la philosophie avec Darwin, Nietzsche et Spencer, dans le film il ne reste que l’illustre Spencer, peut-être Marx et Gramsci auraient été plus couleur locale?
Une soirée agréable mais pas le grand film que j’espérais!
Je suis comme toi, ce film ne m’a pas convaincue et pour les mêmes raisons que toi.. merci pour ta participation.
J’ajoute ton lien au prochain bilan London.
J’aimeJ’aime
un roman que j’aime beaucoup et dont j’ignorais totalement l’adaptation
c’est noté je vais essayer de le trouver en dvd ou sur Itunes
J’aimeJ’aime
@dominique : il doit être facile à trouver, le film n’a pas trouvé tout son public à cause du premier confinement.
J’aimeJ’aime
Comme je n’ai pas encore lu le livre j’ai préféré ne pas regarder l’adaptation.
J’aimeJ’aime
@aifelle : tu as raison, lis d’abord le livre
J’aimeJ’aime
J’avais lu le livre à la sortie du film mais comme toi j’ai raté celui-ci : tu ne m’incites guère à le visionner mais un jour peut-être … Dans un prochain confinement (:/)
J’aimeJ’aime
@philfff : pour un confinement c’est parfait! On a le temps de visionner les films qu’on a raté. Mais le livre m’a tellement plu que le film m’a paru un peu fade
J’aimeJ’aime