Burgos

ESPAGNE ATLANTIQUE LEON & CASTILLE 2003

Burgos

    De Leon à Burgos
Réveil à l’heure espagnole et encore un petit déjeuner de luxe. Nous passons à Carrefour, tout comme en France, nous y trouvons des salades et des crevettes, du pastis …

La route de Léon à Burgos est une quatre voies gratuite . elle est complètement vide. Nous roulons dans une plaine jaune paille. La moisson est terminée, Bottes et rouleaux traînent dans les chaumes. Pas un arbre, un peu comme en Turquie. Parfois, des tournesols minables, ils ont souffert de la sécheresse. La Cathédrale de Burgos se voit de loin, on pense à Chartres. Ce serait quand même dommage de ne pas nous arrêter.

La Cathédrale de Burgos

cathédrale de Burgos

     Burgos paraît plus animée que Léon. Toujours des pèlerins randonneurs, des touristes et beaucoup d’Espagnols endimanchés : les mariages se succèdent. La Cathédrale est toute blanche en pierre à grain très fin. Deux tours pointues, légères, aériennes, comme en dentelle ajourée. Une belle rosace surmonte un porche rectangulaire très simple. Sur la façade les rois de Castilles sont alignés. Sur le parvis, une rangée de pinacles pointus et sculptés et une belle fontaine. On voit un merveilleux plafond peint dans une chapelle, sérénité de la messe garantie par des panneaux de verre. Nous ne pouvons pas en visiter plus. Il faut acheter un ticket d’entrée à l’Office de tourisme : longue queue qui n’avance pas et nous décourage. Je renonce, notre temps est compté il reste encore 200km de route . Nous renonçons donc au tombeau du Cid et à toutes les merveilles, je le regretterai plus tard. mais nous avons déjà visité tant d’églises !

Où est donc le Cid?

 La porte de l’Arco de Santa Maria décorée des statues des grands personnages de la ville, entre autres, le Cid qui tient compagnie à Charles Quint, se visite – exposition d’art contemporain que nous parcourons au pas de charge -.
Nous aurions, sans doute, faire l’inverse, traverser Léon et rester à Burgos. Il est trop tard, Burgos ne m’avait pas attirée, sans doute sa mauvaise réputation de ville franquiste , nous aimerions terminer notre voyage par quelques jours à la mer.
Comme il est l’heure de déjeuner, nous entrons dans un bar particulièrement bien fourni en tapas et raciones : boudin coupé en tranches, calamars, poulpes, croquettes de pommes de terre ou fourrées aux piments doux rouge, un vrai délice ! que nous dégustons, installées sur les marches d’un escalier faisant face à l’entrée de la Cathédrale. Nous guettons la sortie des mariés. Les petites filles d’honneurs ont leur panier tout prêt.

Burgos danses

Un autre spectacle se présente : plus coloré que le mariage : des danses folkloriques au son d’une bombarde (hautbois ?), peu agréable à l’oreille. les filles sont vêtues de jupes vertes ou jaunes avec de larges ceintures rouges, jupons et culottes blanches sur des bas blancs tricotés, les garçons en noir, petit gilet, pantalons courts .danses en couple ; farandoles, tantôt des castagnettes, de foulards et des cerceaux.
Quittant Burgos, le relief s’accentue, toujours des champs de blé, mais aussi des collines ravinées, puis nous nous approchons des montagnes . l’autoroute passe par un défilé impressionnant avant de retrouver les montagnes vertes du Pays Basque.

Auteur : Miriam Panigel

professeur, voyageuse, blogueuse, et bien sûr grande lectrice

2 réflexions sur « Burgos »

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