LIRE POUR LA CORSE
Napoléon, écrit Stendhal, se lia intimement avec le célèbre Paoli et avec Pozzo di Borgo, jeune Corse plein de talent et d’ambition. Depuis, ils se sont portés tous deux une haine mortelle.
Avant notre départ pour Bastia j’ai téléchargé cet ouvrage (368 pages). j’avoue que je n’ai pas été jusqu’au bout.
J’ai été très intéressée par les premières parties du livre qui racontent l’histoire de la Corse, le personnage principal n’est ni Bonaparte, ni Pozzo mais plutôt Paoli. Retour au XVIIIème siècle : de Rousseau à Boswell, la Corse , sa constitution a fasciné une partie de l’Europe avant la Révolution français. La Révolution vue de Corse, la Terreur ne séduit pas, au contraire, elle révulse et une Consulta réunie à Corte
Le lendemain de cette Consulta, il fut décidé que : « Le peuple corse abandonnait les Bonaparte, nés de la fange du despotisme, à leurs propres remords et à l’opinion publique, qui les avait déjà condamnés à l’exécration éternelle et au déshonneur. » Paoli ordonna qu’on arrête Napoléon. Celui-ci prit la fuite, manqua d’être tué à plusieurs reprises et réussit à quitter la Corse.
J’avais déjà lu cette histoire de fuite des Bonaparte à l’occasion de notre voyage à Ajaccio mais n’avais pas bien compris les enjeux.
La Corse devient anglaise,
La Corse devint officiellement anglaise le 15 juin 1794. Son drapeau était frappé de la tête de Maure et des
armes du roi, son hymne était le Salve Regina et la religion catholique, apostolique et romaine, la religion d’État.
On voit par là que les Anglais faisaient preuve de souplesse et désiraient ardemment[…]Que Paoli se tournât vers l’Angleterre n’était donc pas une hérésie : il connaissait bien ce pays, il y avait vécu
plus de vingt ans et croyait l’Angleterre assez éloignée de la Corse pour la protéger sans l’asservir
L’Histoire de Bonaparte puis de Napoléon 1er , et en parallèle celle de Pozzo quitte la Corse et prend les chemins de l’exil
Napoléon et Pozzo connurent tour à tour chacun des lieux par où l’autre était passé. La première étape de l’exil
de Pozzo fut l’île d’Elbe, conquise de fraîche date, ainsi que Capraia, par Nelson, victoires minuscules comparées aux conquêtes de Napoléon dans la péninsule italienne. Pozzo, devenu apatride, connaît le sort des émigrés et l’amertume de l’exil, pendant que Bonaparte vole de victoire en victoire et revient d’Italie auréolé de gloire.
Campagnes de Napoléon, exils sur l’île d’Elbe et Sainte Hélène…émigration de Pozzo jusqu’en Russie. On s’éloigne vraiment de Corse et je ne suis pas fan d’épopée napoléonienne, ni des tractations de Talleyrand… J’abandonne.
Au cours de notre voyage-rando en Corse j’avais acheté dans une librairie de Bastia le livre Histoire d’un assassin de M Ferranti , livre bref sur une sombre vengeance familiale dans un village, en 1913. Saisissant.
Merci pour ces balades corse…
Brigitte
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Inutile d’insister quand on ne trouve plus aucun intérêt à un livre. Il y en a tant d’autres.
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