Merci à Babélio pour cette belle revue illustrée, colorée, amusante pour les petits et les grands.
A la suite de la lecture de Gabriële de Claire et Anne Berest j’ai fait la connaissance de Picabia rencontré en compagnie de Arp, Breton et de nombreux artistes à l‘Exposition Apollinaire- le Regard du poète et celle Dada Africa avec Tsara, Taueber…. (toujours à l’Orangerie) . J’avais envie de mieux le connaître.
Feuilleter la revue DADA consacré à Picabia c’est découvrir en raccourci toutes les tendances de l’histoire de la peinture au XXème siècle et même au XIXème. Picabia dès l’âge tendre fut un surdoué capable de maîtriser presque tous les styles, impressionniste il peint les Bords du Loing comme Sisley, la façade de Notre Dame de Paris comme Monet. Adam et Eve comme les Nabis, Les Bords de la Sédelle avec le style des fauvistes. Il s’essaie au cubisme, Apollinaire le qualifie même d’orphique et quand il part à New York, sont cubisme est plutôt futuriste. Bien sûr, c’est comme dadaïste et surréaliste que je l’ai connu. Transparences ou laque brillante, il métamorphose des œuvres connues Le Dresseur d’animaux détourne le Serment des Horaces, La Feuille de vigne s’inspire d’Oedipe d‘Ingres. Et comme la peinture ne suffit pas, il réalise avec Satie et d’autres une pièce de théâtre Relâche.
Comme chaque fois, la Revue DADA propose des ateliers créatifs pour les enfants et les grands, avec papier calque, encre de Chine à la manière de Picabia. La revue donne aussi l’actualité des expositions de l’année.
Votre article sur Picabia attise ma curiosité. J’attends de pouvoir me pencher sur l’artiste. Merci Myriam
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