J’ai construit la Grande Pyramide – Christian Jacq

LIRE POUR L’EGYPTE

Guizeh : le sphinx devant Khephren

« Mes plus belles heures je les ai passée à la grande carrière proche de la première cataracte. Là, un tailleur de pierre m’a enseigné l’art de manier le maillet et le ciseau, sans négliger l’usage des boules de dolérite; don l’usage répétitif permet de détacher le granite. Pendant que mes camarades s’amusaient, j’apprivoisais les outils et le matériau, ne me souciant ni de l’ardeur du soleil ni de la violence de certains vents. originaire d’un hameau proche du mien, l’artisan avait longtemps travaillé dans le nord à Dachour, où le pharaon Snefrou, aimé et admiré , avait érigé deux pyramides géantes, deux merveilles que mon maître ne cessait de décrire, déployant un enthousiasme communicatif »

D’Assouan à Guizeh…..

Pour rester encore à Guizeh j’ai téléchargé ce roman historique de Christian Jacq.  Récit racontant les aventure d’un jeune tailleur de pierre pendant al construction de Chéops, il m’a appris beaucoup de choses sur la construction de la pyramide, la vie quotidienne des artisans, ce qui a suffi à mon bonheur. Même si l’intrigue est un peu simpliste, la psychologie manichéenne avec des méchants très méchants (le Profiteur) des bons très bons (le Vieux) des animaux très gentils et intelligents presque doués de la paroles (l’âne).

Un rêve.

Un rêve de gosse, si merveilleux qu’il effaçait tous les doutes. Un rêve en forme de pyramide, si ample que la journée ressemblait à une fête de l’esprit et de la main. Maintenant, j’assumais mon enfance, mon adolescence et ma vie d’adulte ; mes luttes, mes efforts n’avaient eu qu’un seul but : participer à la création de cette demeure d’éternité.

Mon équipe, la Vigoureuse, m’avait donné une âme, nulle épreuve ne la déliterait ; plus jeune que mes compagnons d’aventure, j’avais l’âge de ces pierres qui oubliaient de vieillir. Combien d’êtres étaient si pleins d’eux-mêmes qu’ils ne se remplissaient pas d’autrui? Je ne bâtissais pas sur l’humain, mais avec lui ; et parce que nous étions conscients d’œuvrer au-delà de notre courte existence, nous vivions. « 

Saqqarah : la punition de la Justic

Je me suis revue dans la galerie qui descendait à la chambre funéraire de Dachour où j’ai descendu à reculons une rampe interminable. Les cavités autour des pyramides de Chéops et de Khéphren se sont peuplées de toute une foule de tailleurs de pierre, de tisserands, de blanchisseurs…de toutes les corporations… J’ai imaginé Memphis et j’ai prolongé le voyage.

Visite guidée de Saqqarah, Memphis, Dahchour et dernier jour à Giza

CARNET ÉGYPTIEN 2019

Saqqah : pyramide à degré et complexe de Djoser

Nous terminons notre séjour à Giza par une visite guidée privée organisée par le manager de l’hôtel. Taxi et guide francophone. 90$

A 9h, nos trouvons Zizou, notre guide qui se présente « égyptologue, professeur à la faculté de tourisme ». Le chauffeur est sympathique mais ne comprend que l’arabe.

Dans le taxi qui va à Saqqarah, notre guide nous parle de l’Egypte actuelle : Le Caire, métropole de 25 millions d’habitants. Il habite Dachour et doit parcourir plus de trois heures quotidiennement pour aller travailler et conduire ses enfants à l’école privée américaine. Au risque de nous déplaire, il annonce la couleur politique : il regrette Moubarak. La Révolution de 2011 l’a ruiné. Cela prendra le contre pied de ma lecture d’Alaa El Aswany. Il nous parle de la population rurale, souvent illettrée et traditionaliste. Nous croisons des femmes voilées de noir parfois cachées dans leur niqab. Pour lui, aucun rapport avec la religion : ce serait le mari jaloux qui ne tolérerait pas qu’elles montrent leur visage à d’autres hommes « même les laides » ajoute-t-il.

Sur le bord de la route : les poissons du canal

Nous suivons un canal d’irrigation creusé du temps de Nasser qui va jusqu’à Assiout. Dans cette campagne agréable et encore rurale, des villages misérables voisinent avec de riches villas appartenant à de riches Cairotes qui y passent les week-ends ou les vacances d’été. Il y a aussi des « écoles de tapis » qui ne sont pas des écoles mais des ateliers où des enfants tissent à la main. Nous voyons aussi de modernes universités privées. Les jeunes qui les fréquentent sont plus préoccupés de leur look (coiffures de footballeurs) et des réseaux sociaux, que de leur réussite scolaire, déplore Zizou.

Nous nous arrêtons devant une jeune vendeuse de poisson qui a deux bassines métalliques, dans l’une des perches du Nil (taille de nos dorades) et des poissons chats vivants d’au moins 50 cm de long dans un peu d’eau. Ils ont été pêchés dans le canal à l’aide de filets que les pêcheurs sur de petites barques ont déposés. Plus on s’éloigne du Caire, plus la palmeraie devient touffue. Parfois on voit une tour ronde percée de trous : un pigeonnier. Pour éloigner les serpents les trous circulaires sont bordés de céramique.

Palmeraie : un petit canal

Après la palmeraie, sans transition : le désert et Saqqarah !

Avant de visiter les monuments Zizou fait une introduction. Il met l’accent sur le rôle du Grand Prêtre intermédiaire entre Pharaon et le dieu, également intervenant dans la déclaration de guerres. Le Grand Prêtre fait fonction de 1er ministre. Il est également détenteur de pouvoirs magiques, des secrets de la momification et des hiéroglyphes. Vieillissant, il transmet son savoir à son fils qui lui succédera. Autre personnage important : le scribe qui comptabilise les récoltes, distribue les salaires, copie les décrets royaux ?

Saqqarah Pyramide ruinée

A Saqqarah se trouvent plusieurs pyramides. Celle de Teti(6ème dynastie), celle d’Ounas (2356 av JC) qui contient un texte complet : le Texte des pyramides.

La pyramide de Djoser ou pyramide à degrés est la 1ère pyramide construite. C’est plutôt un empilement de mastabas. En la longeant, on constate les rajouts. Le revêtement de calcaire poli ne concernait que le mastaba inférieur.

Saqqarah :Complexe de Djoser

Le complexe de Djoser comprend un certain nombre de constructions. La Grande Colonnade a été remontée (anastylose). Une allée couverte passait entre 42 colonnes faisant référence aux 42 provinces de l’Egypte, sous un plafond de rouleaux de calcaire fin poli rappelant les troncs qui soutenaient les plafonds. Zizou me fait remarquer le poli et la précision des découpes. Les blocs s’encastraient parfaitement sans ciment. Les colonnes, pour plus de solidité sont reliée au mur par des piliers.

Le temple de la Vallée au pied de la pyramide à degrés est un vaste rectangle bordé de chambres latérales et de la Maison du sud et de la Maison du Nord où le Pharaon changeait de robe et de couronne. Ces deux maisons symbolisaient l’unification de la Basse et de la Haute Egypte, comme les coiffes (rouge pour la terre fertile du delta et blanche pour le désert de Haute Egypte).

Un passage souterrain de 6 km découvert par l’IFAO reliait Saqqarah

à Abousir.

A Saqqarah on peut voir les différents stades d’inhumation au cours de l’Antiquité : l’enfouissement était le plus ancien. Le puits est très profond « attention aux lunettes et aux appareils-photos ! » prévient le guide.

Mastaba d’Idout : offrandes

Plusieurs mastabas se visitent, pour certains il faut payer un supplément (Mererouka). Le mastaba d’Idout  (2360 av.JC) est la tombe d’un vizir. Desbas-reliefs de scènes de la vie quotidiennes sont très finement ciselées dans un calcaire très fin et très lisse. Dans les scènes de pêche on reconnaît les perches du Nil que nous venons de voir ce matin parmi les différents poissons. Des processions et offrandes avec des bœufs. Une scène originale : celle de la justice où les coupables sont punis.

Mastaba d’Idout : offrande d’un boeuf

La grande cour entre la colonnade et la Pyramide est le lieu où se pratiquait la fête du Jubilée : Hebsed où Djoser (et ses successeurs) prouvaient au peuple qu’ils avaient la force de gouverner en combattant un taureau (Zizou affirme que les Egyptiens ont inventé la corrida).

Sur la route de Memphis

Traversant une verte palmeraie, nous atteignons Memphis, l’ancienne capitale des pharaons (3200 av JC) où se trouvaient les palais et les temples, bien ruinés. Rien à visiter pour les touristes : ces édifices étaient destinés à la vie et non à l’éternité comme les pyramides. Les palais n’étaient pas conçus pour durer. A Memphis on vient surtout pour un parc de statues retrouvées dans les environs er surtout le colosse couché de Ramsès II abrité dans un musée. Il est habillé d’un pagne délicatement plissé. Son épée (poignard) est glissée dans une ceinture à motifs en zigzag (représentation de l’eau). De nombreux cartouches sont gravé sur la statue à son nom de naissance et à son nom de couronnement. Genoux, barbe sont aussi parfaitement rendus.

Memphis : sphinx

Dans un jardin bordé de petites boutiques de souvenirs, un sphinx d’albâtre, d’un pharaon non identifié est de belle taille. Plus discrètes les statues de la triade de Ptah, Sekhmet et Nefertoum rappellent que Memphis était la ville de Ptah et qu’il y avait là son temple.

RamsèsII couché

Dahchour est encore plus loin dans la campagne. Nous passons un village admirons les étals des marchands de fruits très colorés.

Dahchour : fruits et légumes

Retour dans le désert, on s’approche des trois pyramides : la rhomboïdale (pyramide ratée, l’architecte a dû rectifier la pente en cours de construction), la rouge et une noire, plus loin qui semble un peu ruinée.

Dahchour : pyramide noire

Les deux premières sont l’œuvre de Snefrou, grand bâtisseur de pyramide puisque celle de Meidoum, lui est aussi attribuée. De Dachour on peut voir la Pyramide à degrés de Djoser et même au loin celles de Giza.

Dahchour : pyramide rouge

La pyramide rouge se visite. Evidemment je ne vais pas louper cette occasion. L’ouverture se situe en haut d’un escalier. Ensuite on descend une rampe en bois équipée de traverse (pour éviter de glisser comme sur un toboggan. Le gardien conseille de se retourner et de regarder plutôt vers la sortie. Si bien qu’on ne sait pas quand on arrive. Le plafond est très bas. Comme je suis petite cela ne me gêne pas trop. Le problème c’est plutôt de se croiser mais il n’y a pas foule. Je rencontre seulement une famille d’américains d’origine égyptienne avec deux enfants qui parlent Anglais. Quand la rampe est finie on n’est pas arrivé : un escalier de bois , un échafaudage plutôt, de deux ou trois étage conduit à une chambre où on arrive en descendant à nouveau. Pour m’occuper pendant la remontée je compte les marches et j’arrive à un total de plus de 600 aller et retour. Du sport ! Comme montées et descentes alternent je ne suis pas essoufflée ! Evidemment je n’ai pas vu grand-chose : cette pyramide n’est pas décorée. Il n’y a même pas de sarcophage. Seulement de beaux chevrons dans les chambres funéraires. Mais c’est plutôt pour l’expérience : j’aurai regretté de quitter l’Egypte sans avoir exploré l’intérieur d’une pyramide !

Zizou habite Dahchour, il nous demande si cela ne nous ennuie pas trop de rentrer seule avec le chauffeur. Bien sûr que non. On ne va pas lui imposer toute cette route et les embouteillages. Il nous quitte donc vers l’heure du déjeuner après nous avoir recommandé le restaurant Abou Shakra à Giza.

Dès notre retour à Giza, et sans monter nos quatre étages nous nous précipitons pour trouver Abou Shakra. Facile à trouver, tous les marchands, caléchiers et hôteliers connaissent : c’est presque en face de la billetterie, tout près de KFC et de PizzaHut. C’est sans doute à cause de ce voisinage que nous l’avons dédaigné hier alors que nous cherchions un restaurant !

Malgré le voisinage des fast-food mondialisés, c’est bien un vrai restaurant avec une belle salle avec vue sur les pyramides et en bas une salle bien décorée avec des photographies anciennes encadrées. La carte offre un grand choix de grillades : poulet, pigeon, agneau. ..Et je trouve ce que je cherche depuis des années : de la molokhia ! j’ai entendu parler de ce plat depuis mon enfance, dans les livres égyptiens et je n’y avais jamais goûté ! La molokhia est servie dans une sorte de cassolette de terre cuite avec deux morceaux d’agneau mijoté et un bol de riz renversé pour faire un petit dôme. Elle ressemble un peu à des épinards ou de l’oseille mais plus liquide et un peu gluant. C’est frais, acide. Renseignement pris, la plante s’appelle de la corette potagère, de la famille des Malvacées . Je viens de trouver la recette et un texte de Robert Solé sur le blog égyptophile

Giza : vol de pigeons au coucher du soleil

Les vacances se terminent. Il me reste encore un peu de temps pour traîner dans le quartier humer le crottin de cheval, voir passer cavaliers et dromadaire puis terminer l’après midi et la soirée sur la terrasse de Sunshine Pyramide View , et de regarder deux éditions du Sons et Lumières bien emmitouflée parce qu’il fait frais le 30 décembre !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Giza : Pyramide en calèche et sons et lumières

CARNET ÉGYPTIEN 2019

Pyramides sous un ciel nuageux

Des nuages sont dispersés dans le ciel. C’est joli mais en-dessous, les pyramides sont un peu ternes. Petit-déjeuner original : une assiette de fruits : pommes détaillées en fines tranches, bananes une mandarine et des fraises, omelette et fromage jaune très salé. Les mandarines égyptiennes sont d’un très gros calibre, très parfumées mais pleines de pépins.

En calèche sur le plateau de Giza

La ruelle de l’hôtel est très étroite, recouverte de sable jaune très fin, entre de grosses maisons avec des arbres dans les jardins. Au bout de la rue : le site des Pyramides. Un homme nous hèle, il propose 3 heures de calèche et le tour du site. Nous nous laissons tenter. Monter dans la calèche est une épreuve pour Dominique. Une fois installées, nous laissons l’initiative au caléchier assis sur le marchepied de sa belle calèche orange. C’est un petit homme, plus très jeune, très tranquille, à l’écoute de son cheval, pas une brute comme celui de Louxor. Au pas tranquille du cheval, nous profitons du paysage sans être importunées par les vendeurs ou les chameliers. Seuls les gros cars qui nous frôlent sont une nuisance. Les calèches sont nombreuses, les caravanes de dromadaires harnachés de tapis colorés, les chevaux, aussi. Tous ces gens vivent du tourisme. Que se passerait-il si le tourisme était menacé. Je pense à leur réaction violente den 2011 lors de la bataille des chameliers lors de la Révolution de la Place Tahrir. Je viens de terminer le livre d’Alaa El Aswany qui occupe mes pensées.

Khefren

Nous montons d’abord vers Chéops, contournons Kephren pour nous arrêter au « panorama » le point le plus haut sur le plateau de Giza d’où l’on voit les pyramides de Saqqarah et de Dachour dans le lointain et Le Caire noyé sous la pollution. C’est le point de départ des petites méharées. Les Asiatiques sont les plus nombreux, ils improvisent des mouvements d’ensemble pour un selfie général. Aujourd’hui, les plus nombreux sont les Indonésiens, femmes voilées et tenues colorées. Nous nous approchons de Mykerinos et des ses petites pyramides satellites un peu ruinées. Nous multiplions les arrêts-photos pour faire durer la promenade. Dernière étape près du Sphinx.

Khefren et le sphinx

Bien sûr, une ballade en calèche ne remplace pas une visite guidée, le MOOC de Harvard sur le Plateau de Giza attend dans l’ordinateur.

Après la calèche, je me dirige à pied vers le Sphinx. A ses pieds, se trouvent les vestiges d’un temple de Kephren en granite d’Assouan dont il ne reste plus grand-chose. Je photographie le Sphinx sous tous ses angles et remonte la rampe de Kephren en compagnie de 5 collégiennes en robe noire et voile blanc ou rouge, grosses baskets blanches ; elles cherchent à me parler. En haut de la rampe, au pied de la pyramide, encore un temple. Je fais le tour de Cheops jusqu’au Musée de la barque solaire et retrouve Dominique à 13h15.

Notre quartier : les écuries des Pyramides

Où aller manger ? Devant l’entrée des Pyramides KFC et PizzaHut nous servent plutôt de repoussoir.  Nous cherchons quelque chose de plus typique. Pour rentrer nous nous perdons en essayant de couper par les ruelles, nous retrouvons dans des culs-de-sac. Il reste encore de la chère pizza d’hier, j’achète des fruits (oranges et goyaves). Après les agapes du bateau et les solides déjeuners de Nour El Gournah, quelques repas frugaux nous feront le plus grand bien. Je découvre que notre quartier est celui des écuries des Pyramides.

Derrière notre hôtel : les écuries des Pyramides

Partout dans la grande rue, sur la place, paissent des chevaux dételés, des dromadaires…les calèches orange stationnent un peu partout. La présence des animaux m’est très sympathique. Les grosses maisons sont bâties au-dessus des écuries ; partout, crottin et luzerne. On transporte de la paille, il y a des officines de vétérinaires, des marechaux ferrants, dans une ruelle on passe la tondeuse sur la robe d’un cheval, ailleurs on nettoie les sabots…Dans les ruelles des gamins galopent en brandissant des cravaches colorées.

Giza : pigeonnier et pigeons

Tourisme et village offre une coexistence sympathique. Presque toutes les grosses maisons ont installé leur « roof-top », ont construit un ou deux étages de chambres d’hôtes. Ces hôtels, comme le nôtre, ne paient pas de mine mais sont admirablement bien situés avec vue panoramique sur les pyramides. Si on se tourne vers le quartier, on découvre les hauts pigeonniers de bois de couleurs vive, sorte de cages peintes de motifs géométriques sur de hauts échafaudages de bois. Des vols de pigeons les survolent. Sur le toit le plus proche de notre terrasse un homme agite un drapeau égyptien pour faire des signaux aux pigeons. Parfois il tape avec la hampe sur le toit du pigeonnier. Dans la ruelle, une sorte de trompe attire mon attention : c’est le marchand de ballons de baudruche.

Sur une terrasse au 3ème étage d’un immeuble proche, il y a un mouton prisonnier. Des chiens invisibles aboient. Il y a même des coqs. Au coucher du soleil le muezzin appelle à la prière. Cette animation me plait beaucoup et j’ai plaisir à redescendre faire des courses.

Vu du Rooftop le son et lumières

Nous terminons la soirée devant le spectacle Sons et Lumières gratuit pour nous de la terrasse. Le pyramides s’allument unes à unes, puis le Sphinx. La musique est tonitruante et le commentaire pompeux. Je ne raterai aucune séance et resterai longtemps sur le rooftop. Nous sommes réconciliées avec l’hôtel.